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“Togo, mauvais élève aux Droits de l’Homme” selon Amnesty International
Publié le dimanche 1 mars 2015  |  Togo Online


© aLome.com par Lakente Bankhead
Nouvelle marche pour exiger les réformes: ODDH et partis politiques sous le sceau du CAP 2015 se donnent la main sur toute l`étendue du territoire togolais.
Lomé, le 13 janvier 2015, à Bè: des partisans des réformes ont transformé leur marche initiale dans les rues loméennes en sit-in, à cause du défaut de consensus entre les organisateurs et les autorités, sur le point de chute de la marche.


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Mercredi 25 février 2015, date d’un double évènement au Togo : investiture folklorique de Faure Gnassingbé ; publication du rapport annuel 2014-2015 sur la situation des Droits de l’Homme. Dans sa publication, l’ONG internationale, Amnesty International n’est pas allée en détour par rapport à la position occupée par le Togo, dans le classement des pays où les Droits de l’Homme sont violés à longueur de journée.


Selon Amnesty International, le Togo a excellé dans l’usage excessif de la force, du recours à la torture, de l’absence de soins aux détenus et des menaces sur la liberté d’expression. La répression violente des manifestations pacifiques des politiques, syndicats et société civile, la torture et d’autres formes de traitement inhumains et dégradants utilisés pour extorquer des aveux à des détenus, le manque de soins adéquats aux personnes en conflit avec la loi…


Un tableau qui reflète réellement la situation des droits de l’homme au Togo, contrairement à la position du Maitre Yamadou Yakoubou, ministre des Droits de l’Homme et de la Consolidation de la Démocratie, chargé de l’application des recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), qui a balayé du revers de la main, le rapport produit avec grand soin par Amnesty International. Selon ce ministre, lors d’une intervention sur RFI, Radio France Internationale, ” le rapport n’est pas crédible parce que les informations publiées ne reflètent pas les réalités”.


Sur le terrain, la réalité diffère de l’appréciation que fait le gouvernement togolais de la situation. Le surpeuplement des prisons du Togo, les conditions hygiéniques désastreuses et calamiteuses, l’assassinat des deux élèves à Dapaong…

Une réalité reconnue par le ministre évangéliste, Koffi Essaw qui a promis de les améliorer.

Si à cette ère où, l’information va vite, très vite, les ministres Togolais font un divertissement inutile autour de la réalité du Terrain, il s’agit purement d’une mauvaise fois à ne faire que l’apologie des incongruités qui marquent le passage du pouvoir RPT/UNIR, ce que semble bien faire le ministre Hamadou Yakoubou, depuis qu’il a rejoint la mangeoire.

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