La Synergie des Travailleurs du Togo toujours inébranlables face à la sourde oreille du gouvernement RPT/UNIR

Économie

Publié le dimanche 1 mars 2015 | Togo Online

© aLome.com par Parfait
Nouveau dẻbrayage dans le secteur public, à l’appel de la Centrale STT. Des ẻlèves se sont invitẻs dans les rues, en rappelant des scènes de 2013.
Lomẻ, le 17 fẻvrier 2015, le long du Boulevard circulaire, le principal de la capitale: des ẻlèves du public rẻclament leurs professeurs en grève, en allant dẻloger leurs camarades d’ẻcoles privẻes.

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En somme, deux jours de sit-in et trois jours de grève, c’est ce qui attend les Togolais, la semaine du 02 au 06 mars prochain. Une situation continuelle qui prévaut suite à la mauvaise foi du gouvernement qui refuse de soulager les peines des travailleurs togolais. Malgré les menaces et intimidations proférées contre les responsables de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), la lutte continue et gagne en intensité.

A peine ont-ils retrouvé le chemin des écoles que les choses se compliquent entre le gouvernement et la Synergie des Travailleurs du Togo (STT). Les élèves se voient obligés de rebrousser chemin, pas parce qu’ils le veulent, mais juste parce que le gouvernement a décidé de rouler ses interlocuteurs dans la farine, les traitants de tous les mots d’oiseaux, refusant de leur donner satisfaction par rapport à leur plateforme revendicative. Conséquences des propos égoïstes et injurieux tenus par Arthème Ahoomey-Zunu et repris plus tard par son ministre de l’Administration Territoriale, Gilbert Bawara. Des propos assez déplacés que malheureusement certains griots au sein de la famille des journalistes Togolais défendent becs et ongles.

Quoi de plus normal qu’un travailleur réclame l’amélioration de ses conditions de travail ? Il s’agit plutôt de permettre à celui-ci d’être en harmonie avec son esprit afin de bien faire le travail qui lui revient par devoir. Contrairement à la suite normale à réserver à cette réclamation d’amélioration de conditions de travail et de vie, l’on assiste à l’insolence inouïe des soi-disant ministres qui condamnent les travailleurs, leur faisant passer pour de petits bandits agités et manipulés, par qui, on ne saurait le dire. Ce qui est vrai, c’est que ceux qui condamnent les grévistes aussi profitent des fruits des acquis des revendications.Ainsi donc, il est inconcevable que ces bénéficiaires constituent un obstacle à leurs propres intérêts. D’où la question à savoir ce que ces ministres zélés et leurs journalistes griots défendent. Comme on le dit souvent, il vrai que la honte ne tue pas si non, ils devraient refuser de jouir des profits de cette grève qu’ils condamnent pour prouver leur bonne foi.

La Fédération des Travailleurs de bois et de la Construction (FTBC) et la Fédération des Syndicats des Travailleurs du Transport (FESYTRAT) soutiennent la STT

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