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Politique togolaise/Jean-Pierre Fabre, candidat à la présidentielle : «Ce n’est pas le pouvoir qui est fort, c’est nous qui par nos incohérences donnons au pouvoir la possibilité de retomber sur ses pieds tout le temps»
Publié le lundi 2 mars 2015  |  Telegramme 228


© AFP par PIUS UTOMI EKPEI
Elections législatives 2013 : Meeting du candidat du (CST), Jean-Pierre Fabre
Mardi 23 juillet 2013. Lomé


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C’est en tenue de candidat ayant déposé officiellement sa candidature pour la présidentielle de 2015 que Jean-Pierre Fabre, candidat de CAP 2015 et président de l’ANC, a été reçu ce dimanche par nos confrères de Nana Fm dans leur émission hebdomadaire « 12-13 ». Au cours de ce temps d’antenne qui lui a été accordé, il a donné sa position sur plusieurs sujets sociopolitiques de l’heure. De sa candidature aux réformes en passant par la vie au sein des différents regroupements au sein desquels son parti a milité et les relations avec les autres partis politiques et organisations de défense des droits de l’Homme, tous les sujets tabous ont été abordés.


Le leader du parti à la couleur orange se montre un infatigable malgré que la lutte pour l’alternance dure sans que l’on atteigne l’objectif. Jean-Pierre Fabre dit ne pas être fatigué et se refuse d’abandonner le combat politique. « Jamais il ne m’est arrivé de dire que je suis fatigué et que de je vais abandonner », a-t-il déclaré.
Après l’annonce du dépôt de sa candidature hier samedi, en vue de la présidentielle de 2015, Jean-Pierre Fabre est passé à la confirmation.


Mais comme on le lui connait, le candidat malheureux à la présidentielle de 2010 et qui tente pour la seconde fois sa chance cette année 2015, accuse : « J’ai déjà déposé mon dossier hier. Mais 20 millions de F cfa comme caution, c’est beaucoup pour niveau de vie des Togolais. Je pense qu’on a cherché à éliminer des candidats par l’argent, et ce n’est pas bien. Je sais que pour diriger le Togo il faut un cautionnement mais c’est trop ». Allant plus loin, il classe la fixation des dates devant conduire au scrutin par le gouvernement sur proposition de la CENI, parfois avec des ajustements propres à l’exécutif, dans le rang du refus du pouvoir en place de respecter la constitution.


Se prononçant justement sur le régime en place, Fabre ne le trouve pas trop fort. « Le pouvoir n’est pas trop fort. Nous ne faisons pas assez pour le faire tomber. Ce n’est pas le pouvoir qui est fort, c’est nous qui par nos incohérences, nos mensonges, donnons au pouvoir la possibilité de retomber sur ses pieds tout le temps. C’est ceux qui se disent de l’opposition qui par leur incohérence permanente, par leur revirement, par leur incapacité à dire le vrai, par nos inconstances que nous permettons au pouvoir en place de se maintenir », analyse l’adversaire déclaré de Faure Gnassingbé à la présidentielle de 2015.


Si tel est réellement le cas, à Jean-Pierre Fabre et ses pairs de l’opposition de balayer devant leur maison pour espérer un jour faire tomber le pouvoir en place. Est-ce possible qu’il en soit ainsi avant l’échéance du 15 avril 2015 ? La question est posée et aux leaders politiques de l’opposition d’y répondre.


G.K, Lomé (Telegramme228)

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