Togo - Cinq candidatures ont été déposées à la CENI au terme du délai fixé par l’institution le 1er mars dernier. Le président du Parti des Togolais, Alberto Olympio face au refus de l’audit du fichier électoral, n’a pas daigné déposer sa candidature et dénonce déjà ce qu’il appelle une farce électorale. Lisez sa première réaction après l’officialisation des cinq candidatures par la CENI.
Alberto Olympio, Président du Parti des Togolais refuse de s’associer à une farce électorale. Pour les raisons suivantes :
Le régime togolais s’est engagé dans un coup de force en cours d’exécution.
La date d’élection proposée par la CENI a été ignorée par le gouvernement qui décide sa propre date (La CENI est-elle indépendante comme l’indique sa dénomination ?)
Le gouvernement convoque un corps électoral qui n’est pas encore constitué, en violation de la Constitution
Contrairement à ce que le Code Electoral indique, la CENI refuse aux partis politiques le droit d’accès au Fichier Electoral à des fins de contrôle.
On démissionne de la CENI les 5 membres du parti au pouvoir pour ‘Manquements Graves’ dont personnes de connait les faits
Les réformes constitutionnelles et institutionnelles ne sont pas faites, contrairement aux accords de l’APG signés en 2006 et les recommandations de la CVJR de 2012
L’élection présidentielle demeure à un tour
Le mandant présidentiel est illimité, ce qui permet à Monsieur Gnassingbé de postuler encore pour un troisième mandat
La diaspora n’a toujours pas de droit de vote.
Toutes les conditions de réveil de nos vieux démons sont réunies, dixit le Présidant sortant.
Aller à l’élection dans ces conditions c’est exposé les togolais à des risques majeurs de violence post-électorales.
Ceci n’est pas acceptable.