Togo - La date du 1er mars est retenue par la communauté internationale pour la célébration de la journée Zéro discrimination.
Placée cette année sous le thème « ouvrez-vous, tendez la main », cette journée a pour but de célébrer la diversité et rejeter la discrimination sous toutes ses formes. Pour marquer la journée au Togo, les acteurs impliqués dans la lutte contre le Vih/Sida ont organisé une conférence de presse pour sensibiliser l’opinion contre les discriminations liées à la
maladie. La rencontre a été animée par Augustin Dokla de l’Ong Ras+,
le Professeur Vincent Pitche , Coordonnateur du Conseil national de lutte le Sida et les Ist (Cnls-Ist) et le Docteur Christian Mouala, représentant l’Onusida –Togo.
Selon Augustin Dokla, Président de l’Ong Ras +, les personnes vivant avec le Vih/Sida sont victimes de la stigmatisation au sein de la société, en milieu du travail et même dans les centres de santé. « Le problème est fondamental. D’où il faut des actions pour renverser la tendance », a-t-il indiqué.
Selon un enquête mené l’année dernière, au Togo 2 /5 personnes vivant avec le Vih/Sida font l’objet de stigmatisation liée à l’entourage et à la communauté.
A en croire le Coordonateur national du Cnls-Ist, au Togo, plusieurs cations sont menés par le gouvernement pour protéger les personnes vivant avec le Vih/Sida (Pvvih) contre toute discrimination entre autres le vote en 2005 de la loi de protection des personnes en matière du Vih/Sida au Togo et l’amélioration de cette loi en 2010 par le parlement. Par ailleurs au Togo, le droit au logement , à l’éducation, l’ assurance, la confidentialité, et au visa de séjour est garanti aux Pvvih. Le gouvernement mène également des actions de
sensibilisations sur les aspects de droit à la santé. On note aussi la mise en place d’un observatoire national sur la stigmatisation et la discrimination.
A l’occasion de la célébration de la journée Zéro discrimination Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies a déclaré que « la discrimination est une violation des droits de l’homme qui ne doit pas rester sans réponse ». Pour lui « tout le monde doit avoir la possibilité de vivre dans le respect et la dignité ».
Pour marquer la journée sur le plan mondial, certaines personnes ont partagé sur des réseaux sociaux des chansons, des poèmes, des pensées inspirées par l’image du papillon, symbole de la célébration.
D’autres appellent également leurs gouvernants à redoubler d’efforts pour que les droits de l’homme soient appliqués et protégés, et que la discrimination soit éradiquée sous toutes ses formes. « Certaines des plus grandes difficultés que le monde connaît peuvent être résolues, il suffit d’éliminer la stigmatisation et la discrimination » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
La première Journée Zéro Discrimination a été célébrée le 1er mars 2014.
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