La 36ème Conférence annuelle de l'Association africaine de l'administration publique et de la gestion (AAPAM) s'est ouverte lundi à Rabat, avec la participation de plusieurs ministres et hauts responsables des secteurs public et privé du continent africain.
Les grands défis de la mondialisation doivent être pris en considération dans l'élaboration des programmes et plans des gouvernements et organisations aux niveaux régional et international et ne peuvent être relevés qu'en adoptant de nouveaux moyens dans la gestion de la chose publique, a indiqué le ministre marocain de l'Urbanisme et de l'aménagement du territoire, Mohand Laenser dans une intervention à l'ouverture de cette conférence, au nom du chef du gouvernement marocain.
M. Laenser a mis l'accent sur la nécessité de coordonner les efforts pour faire de la gouvernance un pilier du développement durable et adopter des stratégies communes qui mobilisent tous les mécanismes institutionnels, législatifs et organisationnels nécessaires.
Pour sa part, le ministre délégué marocain chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration, Mohamed Moubdi a souligné l'importance de cette conférence tenue sous le thème "l'efficacité des partenariats pour un développement durable au service des citoyens".
L'AAPAM veille à organiser ses sessions annuelles dans divers pays africains, et ce en vue d'améliorer les performances des services publics et assurer les prestations au citoyen d'une façon pertinente et adéquate.
Cette conférence de deux jours, organisée en collaboration avec l'AAPAM, a connu la participation de directeurs de centres et d'instituts administratifs et de représentants des fonds de développement africains, outre des représentants de la société civile et d'organisations internationales et des experts internationaux.
Créée en 1971, l'Association africaine de l'administration publique et de la gestion comprend 32 pays membres et a pour objectif de soutenir les capacités des administrations publiques en Afrique, en vue d'échanger les expériences entre les responsables du secteur public et d'examiner les perspectives du développement durable en Afrique en encourageant la recherche et les études comparées.
