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Réunion à Lomé sur Ebola et la crise alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Publié le mercredi 4 mars 2015  |  Togo Breaking News


© aLome.com
M. OURO Koura Agadazi, Ministre togolais de l’Agriculture et de l’élevage.


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En vue d’étudier les mécanismes de renforcement de la sécurité alimentaire dans la sous région, il est ouvert lundi 2 mars à Lomé et ceci jusqu’au 5 mars une réunion dénommée réunion restreinte du Réseau des Préventions des Crises Alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest (RPCA). C’est le ministre d’Etat togolais, Esso Magnim Solitoki représentant le Chef de l’Etat qui a ouvert les travaux en présence entre autres des membres du gouvernement, des ministres des pays membres du CILS S, de l’UEMOA et de la CEDEAO.

La rencontre est organisée par le gouvernent togolais en collaboration avec le Secrétariat exécutif du Comité permanent Inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et le Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE) et fait suite aux attaques des rebellions islamiques au Nord Mali et au Nigéria et aux récents ravages de l’épidémie d’Ebola.

Pendant cinq jours, ces experts de la CEDEAO, membres du RPCA au Sahel et en Afrique de l’ouest auxquels se sont joint ceux du Tchad et de la Mauritanie vont examiner le fonctionnement des marchés, l’impact d’Ebola, la situation alimentaire et nutritionnelle et proposer des mesures concrètes pour faire face à toute éventuelle crise.

Il sera aussi question au cours des débats de passer au peigne fin les impacts de l’épidémie Ebola sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, tirer les enseignements et les implications en termes d’outils et de méthodes de collecte et d’analyse des données en situation de crise.

« La RPCA qui constitue un excellent cadre de concertation pour les décideurs politiques et les acteurs du développement, va permettre à nos Etats de faire le point des actions entreprises, les principaux acquis et convenir de mesures urgentes pour un démarrage effectif des activités de la réserve régionale de sécurité alimentaire », a déclaré le représentant du chef de l’Etat.

L’occasion est aussi, souligne, Solitoki d’examiner d’une part les résultats provisoires de l’évaluation externe de la Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires, et d’autre part, les dernières avancées du processus de formulation des « priorités résilience pays » (PRP-AGIR) de l’Alliance globale pour la résilience (AGIR) – Sahel et Afrique de l’Ouest.

Sur ce dernier point précisément le Togo cité parmi les Etats les plus avancés dans les Priorités Résiliences est attendu sur un partage de ses expériences avec les participants.

Par ailleurs, les participants ont vivement demandé au Coordonateur Régional de la Riposte, le président togolais Faure Gnassingbé de mener un plaidoyer auprès des autres pays pour trouver des solutions durables aux problèmes récurrents d’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Il ne peut en être autrement car, selon, Djimé Adoum, secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etat de lutte contre la sécheresse dans le sahel –CILSS), la prévention et la gestion des crises alimentaires constituent un maillon essentiel dans la lutte pour une sécurité́ alimentaire et nutritionnelle durable permettant aux populations de mener une vie saine et active.

« C’est pourquoi, depuis près de 30 ans, le Réseau de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest, s’investi à relever le défi de la production d’informations fiables permettant la prise de décision à temps », a-t-il expliqué.

Pour rappel le RPCA regroupe des experts nationaux des Etats membres du CILSS, des pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, des représentants des organisations sous régionales et internationales, des partenaires techniques et financiers, des représentants des ONG, de la société́ civile et du secteur privé, qui opèrent inlassablement pour une sécurité́ alimentaire et nutritionnelle durable au profit des populations.

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