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Opposition togolaise : chacun pour soi et tous pour lui ?
Publié le mercredi 4 mars 2015  |  Jeune Afrique


© L’Union par DR
Kofi Yamgnane, président de SURSAUT-Togo


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L'union fait la force, c'est bien connu. Pourtant, l'opposition ira une fois encore en ordre dispersé à la présidentielle du mois d'avril. Et cela ne peut qu'arranger le chef de l'État sortant.

L'opposition togolaise est face à l'un de ses vieux démons : la division. Depuis la loi électorale du 31 décembre 2002, il n'y a plus de second tour à l'élection présidentielle, et l'opposition doit resserrer les rangs si elle veut espérer l'emporter. En 2005, elle s'était rassemblée derrière Emmanuel Bob Akitani et avait affirmé que, sans la fraude, elle aurait gagné haut la main. En 2010, elle est allée à la bataille en ordre dispersé. Cette année, tout indique qu'elle va encore partir désunie, du moins en partie, ce qui ne peut que faire l'affaire du président sortant, Faure Gnassingbé, 48 ans, candidat à un troisième mandat.
>> Lire aussi : Combien de mandats Faure Gnassingbé peut-il effectuer ?

Pour surmonter cette difficulté, Kofi Yamgnane a fait une proposition à ses partenaires de l'opposition : exercer une forte pression sur le pouvoir afin de l'obliger à rétablir un second tour avant le scrutin d'avril.

"Si le régime ne veut pas réviser la loi électorale, nous devrons tous annoncer que nous boycotterons l'élection, a expliqué le Franco-Togolais. Si aucun opposant n'est candidat, vous imaginez le bruit que cela va faire ! À ce moment-là, le pouvoir sera obligé de réformer la loi." Le problème, c'est que les leaders de l'opposition togolaise sont trop divisés pour se mettre tous ensemble autour d'une table. Pas d'appel collectif au rétablissement d'un second tour, pas de création d'un front commun en vue de cet objectif... Chacun joue sa carte dans son coin.
... suite de l'article sur Jeune Afrique


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