Togo - Le mouvement de grève qui secoue l’administration publique, les activités d’éducation dans les établissements scolaires et dans les centres de santé publics du Togo n’est pas du goût de tous les enseignants.
Au nombre de ceux-ci, on peut citer sans se tromper la Fédération des syndicats des travailleurs des enseignements du Togo (FESYNTET). Pour garantir une année scolaire 2014-2015 sereine, la FESYNTET demande au gouvernement et aux associations des parents d’élèves de prendre leurs responsabilités.
C’est par le biais d’un communiqué en date de ce 4 mars dont copie a été faite à l’Agence de presse Afreepress.
La FESYNTET propose au gouvernement de mettre définitivement fin aux mouvements de rue des élèves par « l’arrêt du chantage qui consiste à considérer des chapitres comme faits du fait de la grève ». Au gouvernement toujours, la fédération fait la proposition de prendre des dispositions « nécessaires » pour protéger les écoles qui fonctionnent pendant les périodes de grève « afin que les élèves manipulés n’aillent plus agresser les enseignants et les élèves qui travaillent ».
Aux associations des parents d’élèves, le secrétaire général de la FESYNTET, Pierrot Ayité Abaglo fait savoir qu’il leur revient de sensibiliser les élèves et les parents sur la gravité des actes que posent certains élèves.
Selon la FESYNTET, c’est la solution idoine face aux différents mots d’ordre de grève lancés par la Synergie des travailleurs du Togo (STT), aux manifestations publiques d’élèves « se soldant quelques fois par des blessés et dans le but de contribuer à une poursuite normale de l’année scolaire en cours ».
Après avoir déploré le fait que certains enseignants « se laissent embarquer dans des comportements qui n’honorent » pas la profession enseignante, la fédération appelle le gouvernement, les centrales syndicales et la STT à la modération autant dans les propos que dans les actes.