Togo: La FESYNTET en désaccord avec les mouvements sociaux

Education

Publié le jeudi 5 mars 2015 | Kusasa news

© aLome.com par Parfait
Nouveau dẻbrayage dans le secteur public, à l’appel de la Centrale STT. Des ẻlèves se sont invitẻs dans les rues, en rappelant des scènes de 2013.
Lomẻ, le 17 fẻvrier 2015, le long du Boulevard circulaire, le principal de la capitale: des ẻlèves du public rẻclament leurs professeurs en grève, en allant dẻloger leurs camarades d’ẻcoles privẻes.

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Edition de 20h du JT du dimanche 22 février 2015

- 25/2/2015

Dans le dossier

Education Nationale 2015

La Fédération des syndicats des travailleurs des enseignements du Togo (FESYNTET) n’est pas du tout en accord avec le mouvement de grève qui secoue l’administration publique, les établissements scolaires et les centres de santé publics du Togo. Elle l’a fait savoir le 4 mars dernier par le biais d’un communiqué dont kusasanews a eu copie.

La FESYNTET demande au gouvernement et aux associations des parents d’élèves de prendre leurs responsabilités, pour garantir une année scolaire 2014-2015 sereine.

Pour ce faire, elle propose des pistes de solution aux différents mots d’ordre de grève lancés par la Synergie des travailleurs du Togo (STT), ainsi qu’aux manifestations publiques d’élèves, dans le but de contribuer à la normalisation de l’année scolaire en cours.

Comme solutions, elle exhorte le gouvernement à mettre définitivement fin aux mouvements de rue des élèves, et propose de prendre des dispositions idoines pour protéger les écoles qui fonctionnent pendant les périodes de grève, afin que les élèves manipulés n’aillent plus agresser les enseignants et les élèves qui travaillent.

Quant aux associations des parents d’élèves, la FESYNTET leur a fait savoir qu’il leur revient de sensibiliser les élèves et les parents sur la gravité des actes que posent certains élèves.

Toujours dans ce communiqué, la FESYNTET, après avoir déploré le fait que certains enseignants

se laissent embarquer dans des comportements qui n’honorent pas la profession enseignante, appelle le gouvernement, les centrales syndicales et la STT à la modération autant dans les propos que dans les actes.

Commentaires