Que retenir de la conférence internationale sur Ebola (intitulée de l’urgence à la guérison) qui s’est déroulée mardi à Bruxelles en présence du Premier ministre togolais représentant le chef de l’Etat.
Premièrement que les trois pays concernés par l’épidémie (Liberia, Sierra Leone et Guinée) ont confirmé espérer se débarrasser du virus en un peu plus d’un an.
Mais ils ont réclamé une aide internationale.
Les présidents des trois pays ont donc fait appel – et c’est la deuxième chose à retenir de cette conférence – à la générosité de leurs partenaires internationaux ou en tout cas à verser les sommes promises (actuellement 5,1 milliards ont été engagés mais seuls 2,4 milliards ont été versés).
Les trois dirigeants sont même allés plus loin en estimant que la situation demandait une ‘annulation de la dette’ et la mise en place d’un ‘plan Marshall’.
Troisième point à retenir : tous les intervenants – dont le président du Togo – estiment qu’il faut faire en sorte qu’une crise comme celle d’Ebola n’arrive plus, ou que la propagation d’un tel virus soit nettement mieux gérée à l’avenir. L’objectif à moyen terme et long terme est donc de mettre l’accent, entre autres, sur l’amélioration des soins de santé en Afrique (l’Organisation mondiale de la santé a souligné hier qu’une douzaine de pays seraient concernés).