Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Front TCHOBOE déjà en crise : Guy AGNINEFA, membre de la coordination de CIBAL prend ses distances.
Publié le vendredi 6 mars 2015  |  Focus info




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - Le 23 février dernier naissait un nouveau mouvement composé de trois partis politiques de l’opposition et de deux organisations de la société civile. Il s’agit du Front « Tchoboé » constitué par le Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi ATHADAM, du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) de Frédéric Abass KABOUA, du Parti des Travailleurs (PT) de Claude AMEGANVI, de l’Action pour la Promotion des Droits de l’Homme et le Développement Social (APDHDS) de Nicodème HABIA, et du Balai Citoyen ( CIBAL) de Guy AGNINEFA. Dans une interview que ce dernier nous a accordée, il déclare n’être mêlé ni de près ni de loin à cette initiative, et dénonce « les méthodes cavalières » qui ont fait apposer son nom sur le document constitutif du front à son insu.

Selon les déclarations de monsieur AGNINEFA, il était absent du Togo lorsque le front « Tchoboé » se constituait. « C’est par un autre membre de la coordination, M. Elliot MABLE que j’en ai été informé » confie –t-il. « Après observation, nous avons remarqué que la plupart des membres n’ont été ni consultés ni associés à la décision de rallier le front Tchoboé. On ne s’est jamais retrouvé pour prendre la décision de soutenir ce front et, contrairement à ce qui a été dit, je n’ai jamais signé de document pour le compte du CIBAL » soutient-il. Il accuse Claude AMEGANVI d’avoir pris cette décision de façon unilatérale et cavalière, ou encore de s’imposer comme coordonnateur général dès les premiers instants du mouvement sous prétexte d’en être l’initiateur.

Il affirme que c’est un abus de pouvoir avant de conclure : « tout ce qui se fait au nom du balai citoyen aujourd’hui au sein du Front Tchoboé est illégitime ». « Je le réitère : ce n’est le rôle d’un mouvement citoyen de prendre parti ou non pour la participation ou non aux prochaines élections » résume-t-il.



RETOUR A LA COONSTITUTION DE 1992 :

Pour monsieur AGNINEFA, la scène politique est dominée actuellement par des courants divergents par rapport à la tenue des élections : entre les participationnistes et les tenants du boycott. Mais pour lui, il n’est pas dans les prérogatives d’un mouvement citoyen de prendre position dans ce débat. « Nous devons privilégier plutôt la recherche d’un consensus entre les différentes tendances » affirme-t-il. « Tout ce que demande le CIBAL c’est le retour à la Constitution de 1992 adopté à une majorité écrasante par les Togolais. Cette revendication est portée par l’opinion si l’on se fie aux résultats du sondage d’Afro Baromètre publiés récemment » poursuit-il. Et d’ajouter : « le CIBAL n’a pas à se prononcer sur le fait d’aller ou non aux élections présidentielles prochaines, ce n’est pas notre rôle. Notre combat doit être fondamentalement celui des réformes. »


 Commentaires