Expliquant jeudi les raisons qui ont poussé Gilchrist Olympio à ne pas faire acte de candidature pour l’élection présidentielle du 15 avril 2015, Jean-Luc Homawoo, cadre de l’Union des forces de changement (UFC) a demandé aux militants de savoir raison garder et garder patience dans la crise que traverse le parti.
Jean-Luc Homawoo explique que le parti est en refondation et il fallait prendre du temps pour poser de nouvelles bases et repartir à zéro pour attendre un meilleur résultat lors des prochaines élections. Il appelle à soutenir Faure Gnassingbé qui est le candidat du partenariat entre l’UFC et le parti au pouvoir.
M. Homawoo a expliqué que dans son état actuel, l’UFC ne pourrait pas participer à une élection au risque de recevoir une raclée. « L’UFC était un grand parti politique. Mais depuis 2010, il y a eu des incompréhensions, des scissions, des exclusions et la démobilisation. Nous avons eu une sanction en 2013 parce que tout le monde était contre nous. Il n’est pas besoin de présenter un candidat cette année. Nous devons rester conséquent avec nous-mêmes et rester dans la logique de la collaboration», a déclaré Jean-Luc Homawoo sur les antennes de Kanal FM.
L’ancien Président de la jeunesse de l’UFC pense que présenter un candidat reviendrait pour l’UFC de s’attaquer à son partenaire et son candidat lors de l’élection présidentielle. C’est pourquoi il préconise de continuer la sensibilisation des militants et la refondation du parti.
«Nous sommes en train de refonder le parti pour le futur. Et je dis rendez-vous pour 2018 pour les législatives et les locales. Si l’électorat nous sanctionne de nouveau, on avisera et on continuera à travailler pour faire comprendre la nouvelle vision du parti», a indiqué M. Homawoo.
L’ancien Président de la jeunesse de l’UFC soutient que l’UFC n’avait plus la côté d’antan pour présenter un candidat. Aussi soutient-il que l’UFC n’a pas de personnalité présidentiable à l’heure actuelle en dehors de Gilchrist Olympio qui est hors-course.