Le Togo sur la route d’un pays émergent en 2030/«Quelles politiques pour l’Emergence du Togo»?

Économie

Publié le vendredi 6 mars 2015 | Horizon news

© aLome.com par Parfait
2e édition du Club diplomatique de Lomé (CDL).
Lomé, le 27 février 2015, hôtel SARAKAWA. Pour sa 2e édition, le Club diplomatique de Lomé (CDL) a mis à l`honneur Hervé Assah, Représentant de la Banque mondiale au Togo. Il a fourni un exposé sur le développement, la croissance inclusive et la coopération, et évoqué l’avenir de l’Afrique et du Togo.

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Edition de 20h du JT du mercredi 25 février 2015

- 26/2/2015

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Relance économique

Le Comité National de Politique Economique (CNPE), sous l’égide du Ministère de l’Economie et des Finances, organise un colloque national sur le thème : « Quelles politiques pour l’Emergence du Togo », les 05 et 06 mars 2015 à Lomé.
Les travaux de cette rencontre ont été lancés par le ministre, Adji Otèth AYASSOR de l’économie et des finances.

Durant ces deux jours les acteurs économiques, le gouvernement et les bailleurs vont réfléchir sur des politiques sectorielles émergentes et analyser les politiques communes émergentes, basées sur la croissance, les infrastructures, la bonne gouvernance et la création d’emploi, bref le capital humain au centre de l’émergence au Togo.

Selon M. Badawassa GNARO, président du CNPE, le but visé, est de faire du Togo, un Pays émergent d’ici 2030 prévue dans la SCAPE. Pour ce faire il est nécessaire de réfléchir sur les voies et moyens pour atteindre cet objectif. A ce colloque, il sera débattu huit thématiques principales entre autres la politique macroéconomique et sectoriel, la gouvernance publique…

Le PIB du Togo est de 5,5% en moyenne sur la décennie écoulée. Pour parvenir à un Togo émergent, les autorités devront pratiquer une politique économique volontariste, en adoptant un taux de croissance économique à deux chiffres (supérieur à 10 entre 2015 et 2030), donc en doublant le taux actuel en augmentant sensiblement le taux d’investissement qui pourrait avoisiner 40% du PIB réel.

"Le taux de croissance moyen de 5,% qu'enregistre l'économie togolaise ces dernières années s’avère insuffisant pour entraîner une réduction significative de la pauvreté et améliorer le revenu par habitant, car à ce rythme et compte tenu d’un taux d’accroissement démographique de 2,84%, il faudrait au moins 33 années pour doubler le revenu par habitant", a expliqué Adji Otèth Ayassor.

Plusieurs recommandations pertinentes seront faites aux autorités togolaises à l’issu de cette rencontre, pour les permettre de prendre des mesures de la situation pour le bien être de l’économie togolaise et de la sous région ouest africaine.

Huit thématiques seront abordées pendant 2 jours parmi lesquelles la politique budgétaire/monétaire et l’émergence, le capital humain, les politiques sectorielles et les déterminants structurels.

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