Avec 48h d’avance sur la date officielle, le Togo a clôturé vendredi les manifestations marquant la Journée internationale de la femme (8 mars).
Une cérémonie s’est déroulée au Palais des congrès de Lomé en présence de la ministre de l’Action sociale, Dédé Ahoéfa Ekoué, de plusieurs de ses collègues du gouvernement, des diplomates et des partenaires techniques et financiers.
Cette année, la thématique est axée sur l’autonomisation des femmes pour la prospérité du Togo. Une orientation déjà prise en compte dans la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (SCAPE).
Des progrès ont été accomplis depuis plusieurs années a relevé Mme Ekoué, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la promotion des droits humains et de la parité.
Les femmes sont mieux représentées au sein des institutions politiques. Elles sont aujourd’hui 17% à l’Assemblée nationale contre 11% en 2007. Au gouvernement le chiffre est encore plus significatif avec 20% contre 8,3% il y a 10 ans.
Et Dédé Ahoéfa Ekoué de rappeler qu’une femme a été nommée dernièrement médiateur de la République et présidente du Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN).
Enfin, la ministre a indiqué que l’autonomisation des femmes passait aussi par le micro-crédit. 300.000 d’entre-elles ont bénéficié d’un coup de pouce du Fonds national de la Finance Inclusive (FNFI).
Présente à la cérémonie, Khardiata Lo Ndiaye, la représentante du PNUD et du Système des Nations Unies au Togo, a salué les efforts du Togo qui tendent à libérer le pouvoir des femmes pour assurer un avenir meilleur à tous.