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Le changement climatique coûtera à l’Afrique 50 milliards $ par an d’ici 2050, selon le PNUE
Publié le samedi 7 mars 2015  |  Agence Ecofin


© Autre presse par DR
Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon


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Le coût de l'adaptation au changement climatique en Afrique pourrait s'élever à 50 milliards de dollars par an d’ici 2050, souligne un rapport publié le 5 mars par le programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) en collaboration avec Climate Analytics et African Climate Finance Hub.

Ce rapport s'appuie sur les conclusions du Rapport sur le fossé des émissions de l'année 2014 (Emissions Gap Report 2014) publié par PNUE, qui montre que le monde ne se dirige actuellement pas dans la bonne direction pour maintenir le réchauffement climatique en dessous des 2°C. Il se base aussi sur Rapport mondial de l'adaptation au changement climatique de l'année 2014 (Global Adaptation Gap Report 2014) qui conclut que les coûts d'adaptation dans l'ensemble des pays en développement pourraient, quant à eux, atteindre 250 à 500 milliards de dollars par an à partir de 2050.

Le rapport sur l’adaptation de l’Afrique au changement climatique montre que le continent est la région du monde dont les conditions climatiques changent le plus rapidement.

Les prévisions de réchauffement, selon des scénarios modérés, indiquent que dans de vastes zones d'Afrique, l'augmentation dépassera les 2°C dès les deux dernières décennies du siècle présent, en comparaison à la température moyenne annuelle de la fin du 20ème siècle. En cas d'un fort réchauffement, les températures pourraient dépasser les 2°C d'ici 2050, dans une grande partie de l'Afrique et atteindre entre 3 et 6°C d'ici la fin du siècle. Cela aurait un impact grave sur la production agricole, la sécurité alimentaire, la santé humaine et la disponibilité de l'eau.

Ce rapport affirme que d'importantes réductions des émissions mondiales sont la meilleure façon d'éviter des coûts d'adaptation inabordables. Il note, par ailleurs, que les ressources actuelles du continent ne sont pas suffisantes pour pallier les impacts prévus, appelle un financement international pour les pays africains, et souhaite le respect des engagements de financement pour le climat pris à Cancún avant l'année 2020.

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