Nous ne le dirons jamais assez. Jean-Pierre FABRE, le leader de l’ANC et tout son groupe manquent cruellement de stratégies et de pertinence politiques. Pour combler le vide un tant soit peu, et surtout pour enfariner leurs militants, ils adoptent un langage de violences et de dénigrement de tout adversaire politique.
Ces derniers jours, tout analyste sérieux de la politique togolaise est à même de dire sans se tromper que l’ANC ne propose rien en termes de lutte pour le fameux changement dont ils sont clameurs.
Ayant berné pendant des mois ses coéquipiers d’hier de l’opposition radicale, en rapport avec la lutte pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles, Jean-Pierre FABRE qui aujourd’hui a tout abandonné, du moins il n’en fait plus une priorité, pour sa participation à la présidentielle du 15 avril prochain, navigue à vue.
A près d’un mois de l’élection, Jean-Pierre FABRE qui croit dur comme fer, qu’il sera le prochain président sorti des urnes, n’a encore rien proposé pour ses potentiels électeurs. Il se contente de critiquer les acquis de son challenger de taille Faure E. GNASSINGBE qui lui, sans formulation de programme de société circonstanciel, défendra un mandat. Un mandat pendant lequel d’énormes acquis et efforts ont été réalisés à la satisfaction ou au soulagement des populations. Aujourd’hui, le réseau routier au Togo a connu une métamorphose sublime. Des routes refaites, des voies créées, des accès aux banlieues moins pénibles comme il y a 10 ans.
Bref, un travail de titanesque a été fait en matière de réseau routier, pour faciliter le déplacement des personnes et des biens et surtout faciliter les échanges commerciaux. Outre les routes déjà faites et réceptionnées, plusieurs autres chantiers ont été ouverts à l’étonnement et surtout à la satisfaction des populations.
Des efforts furent consentis également pour améliorer le climat des affaires dans notre pays. Aujourd’hui, ce n’est plus un chemin de croix pour créer son entreprise et exercer librement au Togo. Le grand chantier de la modernisation de la justice suit bonnement son chemin. Même si les habitudes chez certains ont la vie dure, le train de la modernisation de la justice a quitté la gare depuis fort longtemps. Les résultats commencent par se faire jour. Toutefois, il faut retenir ici que ce ne sera pas comme un coup de baguette magique.
C’est un long processus participatif et inclusif qui devra être consolidé.
Faure GNASSINGBE comparativement à Jean-Pierre FABRE aura aussi à défendre un bilan en termes de politique de création d’emplois avec un accent sur les jeunes. Au même moment, Jean-Pierre FABRE, obstiné par le pouvoir, usait d’arguments et de sujets fallacieux pour déverser dans les rues de Lomé à longueur de journées certains jeunes dont la plupart n’ont pas de qualification professionnelle pour prétendre à un emploi.
Le leader de l’ANC les occupait ainsi par des promesses irréalisables, fallacieuses, dénuées de tout sens et ainsi les réduisait à, leur portion congrue. Comme si leur bonheur résidait obstinément dans un départ du pouvoir de Faure GNASSINGBE et surtout de son arrivée au Pouvoir.
Jean-Pierre FABRE dans ses moments d’agitations politiques se considère comme le messie d’un Peuple oubliant que ce Peuple, le vrai sait lire entre les lignes et entre les paragraphes. Ce vrai Peuple sait également qui sont les vendeurs d’illusions et qui n’ont pas les moyens de leur politique ; ceux qui ne savent que vilipender leurs adversaires en politique. Ils les diabolisaient à satiété.
Le remue-ménage observé et les répliques des anciens compagnons de lutte de Jean-Pierre FABRE à son encontre aujourd’hui, démontrent à suffisance que les objectifs et les préoccupations de ce leader dont le parti souffre de la contradiction d’idées, sont ailleurs. Jean-Pierre FABRE n’est pas un rassembleur, du moins pas un bon. Il ne réussit qu’à rassembler autour de lui d’autres déçus de la vie qui n’espèrent qu’accéder au pouvoir pour se définir autrement que maintenant. Pour y arriver donc, ils n’hésitent pas à adopter comme stratégie la violence verbale avec un penchant physique accentué ses dernières années, les invectives, la délation, la diffamation de l’adversaire politique même de ses pairs de l’opposition.
Pour rappel, nous avons souvenance de certains affidés qui ne souffrent pas des critiques formulés à l’encontre de Jean-Pierre et de son parti politique. Ce n’est pas un Nicolas Lawson qui nous démentira. Il se souviendra toujours de la tentative d’agression dont il a failli être victime au sortir d’une émission sur une radio privée de la place.
Jean-Pierre FABRE a tout raté
Aujourd’hui si le commun des mortels apprécie, même si différemment, la lutte de la STT et des autres centrales pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires, ce devrait être un moment de défaite pour toute la classe politique togolaise d’opposition et surtout celle de l’ANC.
Au lieu d’œuvrer pour un meilleur statut des travailleurs togolais et en profiter pour gagner des cœurs, des voix potentielles, qui maintenant leur seraient fidèles, Jean-Pierre FABRE a vite fait de sacrifier la défense des intérêts des travailleurs et fonctionnaires, des agents de santé, des enseignants, etc. sur l’autel des ambitions personnelles : accéder au suffrage universel et s’offrir le paradis terrestre. Jean-Pierre FABRE a ainsi tout raté de son combat sociopolitique.
Il a plutôt préféré l’illusion du show médiatique aux abords de la Plage de Lomé et à Bè Kodjindji. Qu’en a-t-il gagné aujourd’hui pour le répercuter sur ses militants au prime abord et sur le Peuple dont il s’extasie Porte-parole à longueur de journée?
Jean-Pierre FABRE, le communicateur en chef de Faure GNASSINGBE
En critiquant à tout de vue et dans tous les sens les efforts et réalisations de son adversaire politique Faure Gnassingbé dont il cherche à ravir le fauteuil présidentiel, le président de l’ANC fait sans le savoir peut-être, de la communication à haute dose à Faure GNASSINBGBE, qui lui en ce moment a un bilan à défendre. Et qui parle de bilan, parle d’actions fortes, d’engagements réalisés, d’actes posés, de progrès réalisés pendant sa gouvernance.
En s’octroyant le statut d’aveugle les yeux grandement ouverts, Jean-Pierre FABRE et ses acolytes sont dos au mur. Ils ont simplement contribué à mesurer les actes posés en silence, sans tambours battants pour leur adversaire politique Faure GNASSINGBE qui leur donne de l’insomnie chaque nuit.
Aujourd’hui également en acceptant de ravaler son crachat ” pas de réformes, pas d’élections au Togo “, Jean-Pierre FABRE et tout son cortège de politiques en mal de sensation et en manque de stratégie réelle et sérieuse font la honte de la classe politique togolaise. Ils fatiguent et déçoivent encore plus leurs électeurs qui ne se reconnaissent plus en eux, des potentiels électeurs qui peinent à les comprendre, à les suivre, à leur faire encore pleinement confiance.
Au même moment, on commence par comprendre les réalités sociopolitiques qui sont autres que celles à eux racontés à l’occasion. Leurs militants se sentent trompés, trahis, abusés même si certains par peur de représailles verbales et de marginalisation dans leur propre camp politique n’osent pas le dire et l’affirmer publiquement. Même les conducteurs de zémidjan n’ont plus totale confiance à Jean Pierre FABRE, à son parti l’ANC et à ses subordonnés politiques qui désabusés également continuent par le suivre comme une mode.
En somme, Jean-Pierre FABRE s’est moqué éperdument non seulement de ses militants mais surtout du fameux ” Peuple ” dont il se prévaut. Au lieu de se consacrer sur sa stratégie de lutte politique décente et organisée, Jean-Pierre FABRE et sa colonie ont passé tout leur temps à porter au pinacle les actions fortes de Faure GNASSINGBE.
Sans programmes politique et de société, ils ont passé le clair de leur temps à parfaire, à améliorer ceux de son adversaire politique Faure Essozimna GNASSINGBE. Jean-Pierre FABRE a tout simplement tout raté.