Togo - Prévenir vaut mieux que guérir, dit-on souvent. Dans cette logique, un Collectif d’Associations et mouvements d’Etudiants et Elèves pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles, dénommé « Flambeau citoyen » était face à la presse ce mardi à Lomé. Ceci histoire de donner leur position par rapport au débat politique concernant les réformes constitutionnelles et institutionnelles et la présidentielle de 2015.
Pour ce collectif qui fait constater que la présidentielle se prépare dans un contexte de tension sociopolitique, crisogène et porteur de germes de contestations et de violences qui risquent de compromettre encore davantage l’avenir de la jeunesse, suffisamment éprouvée par plus de vingt années de crise sociopolitique, « il est donc à craindre qu’une élection organisée dans ces conditions de profonde mésentente, ne débouche encore sur des résultats contestés et des lendemains de scrutins dramatiques ».
C’est alors que, ce collectif, d’après le porte-parole de sa coordination, Benjamin Amouzouvi, « convaincue que le climat sociopolitique postélectoral sera conséquent de la période pré-électorale actuelle, la jeunesse estudiantine et scolaire togolaise demande ardemment à toute la classe politique d’organiser des discussions franches et sincères qui permettent de tenir la prochaine élection présidentielle sur des bases saines et consensuelles ».
Alors que l’on peut se poser la question de savoir si le « Flambeau citoyen » pourrait être encore entendu alors même que l’on court droit vers ce scrutin fixé au 15 avril 2015, et que les cinq candidats sont bien engagés, sa coordination « s’engage à agir pour obtenir les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant toute élection ». Comment vont-ils s’y prendre ? Le Collectif promet lancer un mot d’ordre dans les jours à venir à l’endroit de la population togolaise et de la jeunesse togolaise.