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L’exploitation du phosphate à l’arrêt pour deux semaines
Publié le mercredi 11 mars 2015  |  AfreePress


© Autre presse par dr
Le mines de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT)


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Le site d’exploitation de phosphates de Hahotoé (30 km au nord-est de Lomé) et l’usine de traitement de phosphates de Kpémé (32 km à l’est de Lomé) appartenant à la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) ont cessé de fonctionner depuis ce 10 mars 2015 et ce jusqu’au 25 mars 2015, a constaté sur place un reporter de l’Agence Afreepress dépêché.

Et pour cause, les employés des deux (2) usines ont entamé un mouvement de mécontentement de deux (2) semaines.

Ils exigent de leur employeur l’application à minima de la Convention collective interprofessionnelle, le rétablissement des primes de rendement et de production supprimées respectivement depuis 2004 et 2013, la gestion des œuvres sociales et l’amélioration des mesures de sécurité et de santé sur les lieux de travail.

« Nous enregistrons beaucoup d’accidents de travail même mortels dans notre entreprise et nous pensons que l’employeur a beaucoup à faire dans ce domaine. Les employés de la SNPT sont payés en dessous du salaire fixé par le gouvernement et nous demandons que notre employeur respecte la législation en vigueur au Togo », a dénoncé Poro Egbohou, secrétaire général du Syndicat national des mineurs du Togo (SYNAMITO).

« Nous manifestons notre mécontentement vis-à-vis de l’employeur et du traitement que le gouvernement a fait de notre plateforme revendicative. Nous ne comprenons pas pourquoi on ne peut pas appliquer à la SNPT une convention signée par l’Etat togolais », s’est indigné Norbert Akossou du Syndicat démocratique des mines, sur le site d’exploitation de Kpémé.

Les leaders syndicaux indiquent que le débrayage sera reconduit si les revendications ne sont pas satisfaites.

Selon ces responsables syndicaux, la série de rencontres d’échange entre le Premier ministre, le ministre des mines et le ministre de l’Economie et des finances et les syndicats des employeurs de la SNPT n’ont pas abouti à de grandes conclusions.

J.G.

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