L’ampleur de la contrebande d’essence est telle que l’Etat a enregistré une perte de recettes de l’ordre de 67% en 2014. Les distributeurs ont vu leurs ventes plonger sur la même période.
En dépit des mises en garde du gouvernement aux consommateurs et de la saisie régulière d’importantes quantités d’essence chez les trafiquants, le phénomène continue à se développer.
L’Office togolais des recettes (qui regroupe douane et impôts) met la touche finale à une riposte qui sera de grande envergure.
‘Les opérations de contrôle aux postes frontières vont être renforcées. Le trafiquant interpellé devra répondre devant la justice. Il risque une peine d’emprisonnement et une très forte amende et tout ce qui a servi à transporter l’objet du délit sera saisi. Les consommateurs risquent aussi des sanctions’, indique-t-on à l’OTR.
Moins chère qu’en station service, l’essence de contrebande n’offre aucune garantie de qualité à l’automobiliste. Le ‘boudé’, terme utilisé au Togo pour désigner ce carburant illégal, est souvent le fruit de mélanges hasardeux.