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Présidentielle 2015: l’opposition complètement divisée face au pouvoir
Publié le mercredi 11 mars 2015  |  icilome


© Autre presse par DR
Patrick Lawson, vice-président de l’ANC


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Togo - Le clivage au sein de l’opposition togolaise n’est plus à démontrer. Elle a atteint son apogée avec le processus devant conduire à l’élection présidentielle du 15 avril prochain.

Querelles partisanes, coups bas, envie, guerre de leadership, etc. ce sont là les vices qui gangrènent l’opposition togolaise au point de retarder l’alternance tant voulue par le peuple depuis 25 ans. Aujourd’hui, les leaders de cette opposition reconnaissent eux-mêmes qu’il n’y a plus une opposition au Togo, mais « des oppositions ».

« On ne doit plus parler de l’opposition au Togo, mais des oppositions », a déclaré Patrick Lawson, 1er Vice-président de l’ANC, hier lors de la rencontre avec la presse. Il a pris l’exemple de leurs amis d’hier (ceux du CAR) qui ont commencé une séance de sensibilisation dans les quartiers de Lomé pour appeler les populations à ne pas aller voter le 15 avril.

A en croire le N°2 de l’ANC, appuyé par la présidente du CAP 2015, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Jonhson, des leaders de l’opposition ont entrepris une campagne de démobilisation des populations à qui ils tentent de faire comprendre que CAP 2015 ne veut pas les réformes et donc accompagne Faure Gnassingbé qui va sans doute gagner les élections.

Cependant, les responsables du CAP 2015 se disent « sereins » et n’entendent pas à répondre à quelque provocation que ce soit. C’est pourquoi ils demandent aux médias de ne plus les inviter dans les débats avec d’autres leaders de l’opposition. Car, disent-ils, leurs amis de l’opposition resteront toujours leurs partenaires, quel que soit ce que ces derniers leur font subir.

CAP 2015 trouve donc inutile de débattre sur des questions qui n’apportent rien au peuple. « Ne nous invitez plus dans les débats avec d’autres partis de l’opposition. En le faisant, vous n’apportez rien au débat politique. Nous voulons débattre avec UNIR. C’est elle seule qui est notre adversaire politique », a indiqué Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Jonhson.

« Nous continuerons notre lutte quoi qu’il arrive », a conclu Patrick Lwson.

I.K.

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