Le Comité de normalisation de la Fédération togolaise de football (FTF) et le ministère des Sports et des Loisirs sont à la recherche d’un remplaçant à Tchakala Tchanilé dont le contrat a expiré depuis le 15 janvier 2015. Selon la règle du jeu, "pas d’appel d’offres pour le recrutement, mais les techniciens intéressés peuvent adresser leur candidature à la Fédération qui les examinera".
Le contrat de six mois que Tchanilé Tchakala avait signé avec la Fédération togolaise football (FTF), stipulait qu’il avait pour principale mission de qualifier l’équipe nationale du Togo pour la CAN 2015 en Guinée Equatoriale. Mais le Togo a été éliminé le 19 novembre dernier à Tamalé par le Ghana.
Son bilan qui se résume en deux victoires contre quatre défaites en six rencontres a été qualifié par des journalistes sportifs de très décevant. En effet, les Eperviers ont encaissé 12 buts contre 7 marqués.
Ce piètre résultat obtenu par le coach Tchakala Tchanilé, a amené la fédération à ne pas lui renouveler le contrat et à chercher son remplaçant pour conduire les Epervier pendant les éliminatoires de la CAN 2017.
La recherche d’un nouvel entraîneur a coïncidé avec la fin de mandat du bureau de la Fédération suivi d’une crise qui a secoué le monde sportif obligeant la FIFA à mettre sur pied un comité de normalisation de la Fédération togolaise de football également contesté par un regroupement de présidents de clubs et ligues dénommé "G36".
Pour le poste de sélectionneur, plusieurs noms se font entendre à l’instar du français Claude le Roy, son compatriote Patrice Neveu; le belge Tom Saintfield; l’allemand Klaus Toppmöller et l’ancien capitaine du Togo, Jean-Paul Abalo Dosseh.
En attendant de dénicher l’oiseau rare (entraîneur de haut niveau), les Eperviers se déplacent en Ile Maurice où ils participeront à partir du 28 mars à un tournoi à quatre (l’île Maurice, le Rwanda, le Burundi et le Togo) dans le cadre de la journée FIFA.
Pour le président du comité de normalisation, Antoine Folly, le nom du sélectionneur n’est pas encore connu mais ce qui est sûr, il sera un expatrié expérimenté et aura un adjoint togolais qui prendra la relève d’ici deux ans.
"Nous, au comité de normalisation, nous avons voulu rester dans la ligne de ce qui avait été fait précédemment. Ce que nous avons suggéré, est que, à partir de maintenant, le Togo, nation de football, puisse se doter, dans les années à venir d’un pôle de compétence en matière de coaching. On ne veut pas continuer indéfiniment à faire appel à des sélectionneurs étrangers. Nous avons suggéré à l’autorité publique, qu’on mette en place un tandem composé d’un sélectionneur expatrié , expérimenté mais , auquel on associerait cet adjoint togolais avec l’intention que cet adjoint togolais puisse bénéficier de l’expérience de cet entraineur expatrié de façon à pouvoir prendre la relève dans un ou deux ans", a confié lundi Antoine Folly à la télévision nationale.
"Nous avons reçu beaucoup de candidatures sans avoir lancé un appel à candidatures. Nous n’avons pas encore fait de choix contrairement à ce qui se dit sur les médias. Le recrutement du sélectionneur expatrié n’interviendra qu’après les journées Fifa", a poursuivi Antoine Folly.
Pour la journée Fifa, le président du Comité de normalisation a précisé que "Nous avons retenu à peu près le nom du sélectionneur adjoint. Je ne peux pas vous donner de noms parce que les discussions sont en cours et on n’est pas encore parvenu à un accord définitif mais d’ici la semaine prochaine, ce sera fait. Nous demanderons à l’adjoint togolais, dès que les discussions seront concluantes de diriger l’équipe de façon intérimaire lors de la journée Fifa".