Apporter aux communautés vulnérables et en particulier à la jeunesse rurale des infrastructures socio-économiques de base améliorées, des activités génératrices de revenus, des travaux à haute intensité de main d’œuvre, et l’accès à l’alimentation, tel est l’objectif du Projet de développement communautaire et des filets sociaux (PDC+) financé par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale depuis 3 ans.
John Van Dyck, chef d’équipe du projet à la BM effectue une visite de terrain depuis le début de la semaine.
A Kpalimé (120 km de Lomé), il a pu constater la pertinence de la démarche avec la mise en œuvre de micro projets (élevage, extension du réseau d’adduction d’eau, transformation du manioc, construction de bâtiments scolaires et de cantines, production maraîchère dans le bassin du Zio, notamment).
Dans la région, l’impact est de 80%, souligne Yawo Mawuna Nayo, le coordinateur régional de l’Agence d’appui aux initiatives de base (AGAIB).
De Juillet 2012 à février 2015, le PDC+ a réalisé 155 infrastructures communautaires et créé 149 activités génératrices de revenus.
Le projet a permis la réalisation de 119 chantiers à haute intensité de main d’œuvre qui a procuré des emplois à près de 10.000 habitants.
La création de cantines scolaires permet de nourrir gratuitement plus de 30.000 élèves ; ils seront 80.000 à en bénéficier en 2015.
Le PDC+ cadre avec la nouvelle stratégie de la Banque mondiale pour l’Afrique qui a consacré son deuxième pilier sur la réduction des vulnérabilités et le renforcement de la résilience pour mieux faire face aux divers chocs.
Le projet s’aligne également sur la nouvelle note de stratégie intérimaire de la Banque mondiale pour le Togo et s’intègre dans les efforts des autorités togolaises pour promouvoir le développement à la base et améliorer le système national de sécurité sociale.