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Les autorités locales pourront-elles se départir de leur zèle en cette période électorale ?
Publié le jeudi 12 mars 2015  |  icilome


© Autre presse par DR
Le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara


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Togo - Le zèle des préfets, des chefs de villages et de cantons, de présidents de délégation spéciale qui, en période électorale, croient baliser le terrain au parti au pouvoir en limitant les libertés, a été toujours source de conflits. La remarque se fait surtout à l’intérieur du pays.

C’est pour limiter ce genre d'agissements que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a débloqué une enveloppe de 245 mille euros, soit environ 160 millions de FCFA pour former ces autorités locales. Ces derniers constituent des portes d’entrée des vieux démons qui entachent le processus électoral.

« Le but de ce séminaire est de réunir l’ensemble des autorités locales, de permettre à la CENI qui joue un grand rôle de responsabilité dans le processus électoral, et de contribuer à éclaircir les dispositions qui concernent les Préfets et des Présidents de Délégations Spéciales de façon à harmoniser la compréhension et à limiter les interprétations des dispositions qui peuvent être sources de conflits et de tension », a rappelé Khardiata Lo N’Diaye, Représentante-résidente du PNUD au Togo.

Le souci des partenaires du Togo est de sensibiliser ces préfets, maires et autres à être impartiaux, afin de favoriser l’apaisement du climat sociopolitique en cette période électorale. Ce serait également le souhait du gouvernement.

Pour Gilbert Bawara, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, ces autorités locales « ont un rôle déterminant à jouer pour garantir et assurer la liberté totale des mouvements et activités électorales en faveur de tous les acteurs politiques ».

« Cette formation vise à rappeler tout simplement les principes et les exigences de neutralité et d’impartialité de l’Etat et de l’administration sur le terrain », a-t-il précisé.

Au Togo, il y a ce qui se dit et ce qui se fait. On ose croire que ces administrateurs locaux qui se retrouvent dans ces salles de formation pourront entendre raison et ne seront pas tentés de récidiver.

Vivement, que cette formation qui se termine le 25 mars prochain porte ses fruits.

I.K.

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