Togo - Ce jeudi 12 mars, l’opposant togolais Alberto Olympio était face à la justice de son pays. Inculpé le 25 février dernier dans une affaire dite de faux en écriture bancaire, le président du Parti des Togolais de retour du Tribunal se dit « serein ».
C’est par un tweet qu’Alberto Olympio a tenu à rassurer ses militants ce jeudi de retour du Tribunal de 1ère instance de Lomé où il était face aux juges dans une affaire de détournement de fonds le concernant. Les chefs d’accusation qui pèsent sur lui sont ceux de faux en écriture bancaire, de détournement de crédits et d’abus de bien sociaux.
Pourtant l'homme politique n'est pas plus ébranlé que ça. "De retour chez moi. Instruction en cours. Je ne peux pas en parler à part dire que je suis encore plus serein. Merci " pouvait-on lire sur son compte Twitter officiel.
Alors que le processus électoral est enclenché cette affaire est au cœur de toutes les discussions dans la capitale togolaise. Si d’aucun parle d’une machination politique afin de barrer les ambitions politiques du brillant informaticien désormais opposant au régime en place, d’autres croit dur comme fer à son implication.
Au cœur de cette affaire un capital de 5 millions d’Euros que Cauris Management a injecté en 2013 dans Axxend la société que dirigeait alors Alberto Olympio. C’est la difficulté de la société a soldé cette dette qui s’élèverait désormais à 2 millions qui serait à la base de ces actuels démêlés judiciaires.
L’intéressé lui-même reconnait qu’il y a bien une affaire « Pour moi cette histoire reste avant tout une affaire judiciaire » indique-t-il avant d’ajouter « "Axxend a un crédit qu’il remboursera" »
Comme indiqué dans son tweet, l’instruction suit son cours. Pas de quoi fouetter un chat donc.