Apporter aux communautés vulnérables et en particulier à la jeunesse rurale des infrastructures socio-économiques de base améliorées, des activités génératrices de revenus, des travaux à haute intensité de main d’œuvre, et l’accès à l’alimentation et à la santé, tel est l’objectif du Projet de développement communautaire et des filets sociaux (PDC+) financé depuis 3 ans par le gouvernement avec l’appui déterminant de la Banque mondiale
Près de 50% des infrastructures socioéconomiques de base prévues sont réalisées.
99,3% des activités génératrices de revenus ont été déjà financées et ont touché achevés.
Quant au programme de cantines scolaires et de transfert monétaire, les premiers résultats sont très encourageants.
Hervé Assah, le représentant de la Banque mondiale au Togo ne cache pas sa satisfaction. ‘Cette réussite est liée à la philosophie même du projet qui consiste à doter les communautés bénéficiaires de capacités suffisantes pour leur permettre de prendre en charge leur propre développement’, souligne-t-il dans l’entretien qui suit.
Republicoftogo.com : L’originalité du PDC+ est son aspect multidimensionnel
Hervé Assah: C’est effectivement une vision globale du développement rural avec les infrastructures, l’emploi, la santé, l’alimentation, etc…
Le projet, initié en 2012, est à mi-parcours, mais en ce début 2015, l’essentiel des objectifs ont été atteints. 50% des infrastructures prévues existent déjà, 73.000 enfants ont accès aux cantines scolaires, les activités à haute densité de main d’œuvre fournissent du travail à de nombreux jeunes.
Il est important de préciser que 99% des ressources allouées à ce projet ont été décaissées à mi-parcours. C’est dire que le PDC+ fonctionne très bien.
Republicoftogo.com : Dans ce contexte, la Banque mondiale va-t-elle poursuivre ses engagements aux côtés du gouvernement ?
Hervé Assah : C’est évident. Nous avons avec le gouvernement togolais près de 15 projets différents et le PDC+ est en quelque sorte la vitrine, le projet phare qui permet de toucher les communautés les plus pauvres à la base. La Banque mondiale reste et restera engagé auprès du gouvernement.