Malgré la répression, le Front Tsoboé et les ODDH ne décolèrent pas

Politique

Publié le vendredi 13 mars 2015 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
Jour un des deux sit-in du Collectif TCHOBOE devant les locaux de la CENI qui s’est achevé en queue de poisson.
Lomé, le 12 mars 2015, Boulevard EYADEMA, devant les bureaux de la CENI. Le sit-in de TCHOBOE n`a pas mobilisé du monde et s`est achevé par une dispersion.

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Comme annoncé, le sit-in prévu devant le siège de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) par les Organisations de Défense des Droits de l’Homme (ODDH) et le Front Tsogboé a eu lieu ce jeudi 12 mars 2015 à Lomé.

Seulement que cette manifestation de mécontentement et de réclamation de l’arrêt du processus électoral en cours n’a pas duré comme l’aurait souhaité les initiateurs. La cause, les manifestants ont été dispersés à l’aide des jets d’eau par les forces de l’ordre déployées en masse pour la circonstance. Une dispersion qui a obligé les leaders des associations et partis politiques membres du Front Tsoboé à transformer le sit-in en une marche qui a chuté au siège de la LTDH.

L’objet de cette manifestation est, selon les organisateurs d’exiger l’arrêt du processus électoral en cours au profit de la mise sur pied d’une transition afin de mettre en œuvre les réformes dont le pays a besoin.
Prévu pour deux jours, le sit-in de ce premier jour, malgré la répression a été un succès, selon les responsables du front Tsoboé et les ODDH malgré l’intrusion des forces de l’ordre.

«Nous avons fait le sit-in devant la Commission électorale nationale indépendante et il y a eu un bras de fer. C’est le signe, que nous avons gagné notre bataille », a indiqué l’ancien député Nicodème Habia, aujourd’hui président de l’APDHDS (Action pour la Promotion des Droits de l’Homme et le Développement social), membre du Front Tsoboé.

Pour la suite ces leaders ont promis revenir devant la CENI pour honorer le second jour de sit-in avant de mettre le cap samedi sur Agoè pour un grand meeting et le dimanche à Akassimé dans le quartier de Hanoukopé. Ces rendez-vous honorés, ils se lanceront en direction de l’intérieur du pays, pour apporter aux populations le même message : « le boycott de l’élection en cours si les réformes ne sont pas obtenues ».

Charles D., Lomé (Telegramme228

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