L'Association togolaise des femmes abandonnées a célébré la journée internationale de la femme avec les femmes détenues à la prison civile de Lomé.
La célébration a consisté en une causerie afin de permettre à ces femmes d'être libre de consulter les psychologues mises à leur disposition.
Selon une psychologue qui a entretenu les femmes sur « la détresse psychologique et la santé mentale », souvent les détenues quelques temps après leur détention, sont abandonnées par leur famille et cela crée le choc psychologique qui nécessite une prise en charge.
«Chez les femmes détenues, la visite au psychologue est un peu compliqué, elles croient que ce sont les malades mentaux qui viennent chez les psychologues. Aujourd'hui, on leur a expliqué notamment la détresse psychologique, la santé mentale, les troubles mentaux, le traumatisme mental et son origine afin d'améliorer leur perception sur le sujet », a-t-elle indiqué.
La responsable de l'Association Togolaise des femmes abandonnées, Mme Edith Essiomlé a également expliqué que l'association a décidé dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme de mener la causerie débat pour booster la consultation psychologique chez les femmes incarcérées.
L'Association togolaise des femmes abandonnées vient en aide à la femme abandonnée et depuis quatre ans, elle s'occupe des femmes détenues. Elle fait des activités de sensibilisation en lien avec la sexualité et le Vih/Sida. En dehors de la prison, l'association offre une réinsertion à travers l'art plastique.