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Attention, attention, la STT s’apprête à déverser encore les élèves dans la rue : Les fonctionnaires togolais doivent se méfier de cette Centrale syndicale et de ses responsables
Publié le samedi 14 mars 2015  |  Chronique de la Semaine


© aLome.com par Parfait
La base de la STT s`insurge contre les menaces de sanctions disciplinaires dites illégales à l`encontre de fonctionnaires grévistes.
Lomé, le 12 mars, au CENTRE COMMUNAUTAIRE DE TOKOIN. Après sa grève du zȇle, les fonctionnaires togolais rẻunis au sein de la STT dẻcident de lancer un nouveau mot d`ordre de grève sur 5 jours cette fois-ci.


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La Synergie des Travailleurs du Togo (STT) veut foncer dans le mur avec certains fonctionnaires qui veulent suivre son nouveau mot d’ordre de grève qu’elle projette lancer dans les prochains jours. C’est ce que l’on peut retenir de sa conférence de presse de début de semaine. Les responsables de la Synergie annonce une assemblée générale (AG) aujourd’hui qui sera synchronisée sur toute l’étendue du territoire nationale pour décider des actions à mener. Que vont-ils décider à cette AG ? C’est sûrement appeler à une grève peut-être illimitée et pousser encore les élèves dans la rue.



" Pour nous, cette réponse vaut plus qu’autre chose. Cela voudrait dire que le gouvernement est dans une posture qui n’est pas favorable aux négociations. Ceci étant, nous avons donc voulu prendre le peuple togolais et l’opinion internationale à témoin. Chacun au jour d’aujourd’hui devra se faire une idée de qui veut négocier et de qui ne veut pas négocier.


Le fait d’user de ses mesures de menace ne respecte aucune réglementation en vigueur ", a laissé entendre Dr Gilbert Tsolenyanu, porte-parole de la STT.


Et pourtant, ce sont eux qui ont claqué la porte aux négociations, notamment aux travaux du comité technique mis en place après la signature du relevé de conclusions à l’issue des premières négociations avec le gouvernement.


Les responsables de la Synergie qui usent maintenant du mensonge pour embobiner l’opinion, veulent faire croire que c’est le gouvernement qui ne veut pas discuter. Or, selon les principes régissant le syndicalisme à travers le monde entier, les responsables syndicaux régulièrement élus par leur base, ne peuvent pas renier un document qu’ils ont signé à l’issue des négociations.


Le comble, c’est que non seulement ils renient leur signature sous prétexte que la base a rejeté le relevé de conclusions, mais également ils claquent la porte au comité chargé de mener des discussions techniques sur la grille indiciaire, objet de discorde entre le gouvernement et leur centrale.


En récusant le relevé de conclusions dûment signé par Lawson Nadou, la secrétaire générale de leur centrale et en quittant la table de discussion, ces responsables de la STT donnent la preuve que ce sont eux qui ne veulent pas dialoguer et deviennent du coup des hors-la-loi à qui personne ne peut accorder de crédit.


Le gouvernement a donc raison d’informer les fonctionnaires de l’Etat que le comportement de la STT est hors-syndical et que quiconque suit son mouvement subira la rigueur de la loi. La seule chose que la bande à Nadou Lawson fera, c’est de faire sortir encore les élèves dans la rue. Les fonctionnaires qui travaillent pour leurs enfants et qui payent cher leur éducation dans les écoles privées, vont-ils accepter que d’autres enfants armés de bâton et de cailloux et sur ordre de la STT aillent non seulement les déloger des salles de classe mais également les violenter ?


Les fonctionnaires doivent également savoir que Dr Tsolenyanu Gilbert n’est pas fonctionnaire mais un contractuel, Mme Nadou Lawson part à la retraite dans un an et Dr Walla vient de réussir au concours d’agrégation.


En clair, à un an de sa retraite, Mme Nadou n’aura rien à perdre même si elle venait à être licenciée car même dans ce cas, elle percevra sa pension de retraite. Quant à Tsolenyanu Gilbert, il n’est pas fonctionnaire, donc il s’agite pour rien tandis que son ami Walla est rentré dans le corps professoral de l’Université de Lomé. Il va sans dire que les responsables de la Synergie ont un autre agenda caché qui n’a rien n’a voir avec les revendications syndicales.


Aucune grève ne peut être lancée dès lors que le comité technique est à pied d’œuvre pour aboutir à un accord. La grève pour une centrale syndicale est la dernière arme lorsque les discussions sont bloquées, ce que la STT ne semble pas maîtriser.

Face aux dérives des responsables de la Synergie, le gouvernement a raison de jouer à la fermeté.
Aliziou Dominique



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