C’est dans une ambiance festive que la délégation de CAP 2015 est accueillie, ce dimanche 8 mars 2015, à Logokpé, Alati-marché, kpégadjé, Hahomégbé et Djokoudoawou , dans Haho-centre.
Rameaux de la victoire en main et au son de kamou, les populations de Haho-centre ont accueilli, dans une ambiance de fête, la délégation du CAP 2015, dans les cinq localités de la journée. En effet : « En 50 ans, les GNASSINGBE qui régentent notre pays n’ont mis les pieds dans nos contrées. », ont déclaré les populations, massivement sorties pour écouter le message de l’alternance politique en 2015.
Malgré un retard de plus deux heures sur le programme, à cause de l’état délabré des routes, les populations de Logokpé sont restées mobilisées jusque tard dans la nuit et c’est aux cris « 2015, Jean-Pierre FABRE, Président du Togo » que la délégation a été accueillie. En effet, c’est à 19h seulement que le long cortège de CAP 2015 est arrivé à Logokpé et c’est à la lumière des véhicules que le meeting de plus d’heure a pu se tenir.
Les populations ont profité de cette visite tant attendue, pour présenter leurs doléances, notamment le désenclavement de leur région, par des voies d’accès bitumées, au futur Président de la République, convaincues que la victoire de CAP 2015 est assurée.
Le problème d’eau potable est récurent dans les cinq localités de la journée. A Alati- marché, les populations partagent l’eau verdâtre du barrage avec le bétail. A Kpogan, ceux qui refusent de boire l’eau souillée du barrage creusent sous les ponts, dans les lits des rivières asséchées, à la recherche d’eau supposée potable. Cette situation insupportable justifie suffisamment le rejet du régime RPT/UNIR par le peuple togolais.
Pour le candidat de CAP 2015, cette injustice notoire, cette violation des droits de l’homme, doivent nous conforter dans notre quête de l’alternance politique dans notre pays : « Pendant qu’une minorité s’accapare les richesses nationales, la majorité vit dans la précarité et le dénuement. Une enquête récente révèle que soixante-dix pour cent des Togolais ne mangent pas à leur faim. C’est pour mettre un terme à la pauvreté endémique au Togo que nous disons, au CAP 2015, qu’il faut une nouvelle équipe dirigeante à la tête du Togo. »... suite de l'article sur Autre presse
