Qui dit élection dit - parfois - contentieux. La Cour constitutionnelle, en partenariat avec le PNUD, organise lundi à Kpalimé (120km de Lomé) une réunion sur cette thématique à moins d'un mois de la présidentielle.
Les participants – membres de partis politiques et représentants de la société civile – vont aborder les différentes phases du contentieux électoral.
Quelle que soit l’analyse que l’on peut faire à propos de l’idée de la représentation politique en rapport avec la démocratie, le contentieux apparaît comme la technique qui assure, autant que possible, l’équité et la régularité de la représentation dans la démocratie électorale. Or il n’y a pas d’élection sans contentieux. En effet, l’élection pluraliste est aujourd’hui indispensable pour mesurer la légitimité des gouvernants ; et le contentieux est incontournable pour assurer la crédibilité de la consultation électorale.
En d’autres termes, l’utilisation du contentieux électoral par les acteurs politiques et l’adhésion de ceux-ci à l’idée même de ce mécanisme démontrent leur maturité ainsi que celle de la population en général, et révèlent le niveau de développement politique de la société.
Juges du contentieux électoral, les Sages de la Cour constitutionnelle togolaise doivent maîtriser l'art de distinguer les vraies tricheries des habituelles chicaneries auxquelles se livrent certains candidats malheureux après le scrutin
Plusieurs personnalités assistent à ce séminaire dont les présidents des Cours constitutionnelles du Togo et du Niger, la représentante du PNUD, Kardhiata Lo NDiaye, le président de la Céni, Issifou Taffa Tabiou et le secrétaire d’Etat en charge des relations avec les Institutions de la république, Christian Trimua.