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La ville de Dapaong en ébullition : une personne serait morte dans le rang des « miliciens », usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants devant la préfecture
Publié le mardi 17 mars 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Les élèves ont repris le chemin des classes, ce lundi 29 septembre, au Togo.


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La ville de Dapaong (600 km au nord de Lomé) s’est encore illustrée ce lundi pour la seconde fois après 2013, dans le bras de fer qui oppose le gouvernement à la Synergie des travailleurs du Togo (STT). Les échauffourées entre « miliciens » et membres de la synergie signalées depuis ce dimanche dans la ville de Dapaong, aurait finalement fait un mort ce lundi.C’est ce qu’a appris l’Agence de presse Afreepress d’une source dans la ville de Dapaong selon laquelle ce lundi matin, les enseignants ont prévu faire une Assemblée générale à 7 heures. Les miliciens se seraient encore préparés pour les attaquer. Les élèves sortis nombreux, sont venus au secours de leurs enseignants. Une course poursuite derrière les « miliciens» armés de gourdins et de machettes s’en est suivie mais ils ont fui. Néanmoins, malheureusement, il y avait un d’entre eux sur qui la main a été mis. Il a été passé à tabac. Des dernières nouvelles, on a appris qu’il aurait succombé ».

La foule composée d’enseignants et d’élèves s’est ensuite dirigée vers la préfecture parce qu’ayant appris que le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Yark Damehame arrivait dans la ville.

«Non loin de la préfecture, la foule a dépassé un cordon policier et s’est ruée sur la préfecture que les manifestants ont tenté de saccager. D’autres se sont rués sur l’hôtel de Dapaong où serait le ministre. Devant cette menace et que les élèves faisaient usage de cailloux pour saccager le bureau du préfet, les gendarmes et les policiers n’ont eu autre choix que de lancer les gaz lacrymogènes pour disperser la foule et des courses poursuites ont suivi dans plusieurs quartiers », a déclaré un enseignant contacté par l’Agence.

Le calme serait revenu dans la ville dans l’après-midi aux environs de 15 heures.

Tout a commencé ce dimanche 15 mars où des personnes non clairement identifiées et armées de gourdins cloutés et de machettes ont fait irruption dans la réunion des enseignants. Selon les informations, plusieurs personnes ont été blessées.

En 2013, deux (2) élèves ont trouvé la mort dans les manifestations de rue dans cette même ville.

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