Les « Jeunes Républicains » montent au créneau pour appeler la STT et le gouvernement au

Société

Les « Jeunes Républicains » montent au créneau pour appeler la STT et le gouvernement au « patriotisme »

Publié le mardi 17 mars 2015 | AfreePress

© aLome.com par Parfait
La base de la STT s`insurge contre les menaces de sanctions disciplinaires dites illégales à l`encontre de fonctionnaires grévistes.
Lomé, le 12 mars, au CENTRE COMMUNAUTAIRE DE TOKOIN. Après sa grève du zȇle, les fonctionnaires togolais rẻunis au sein de la STT dẻcident de lancer un nouveau mot d`ordre de grève sur 5 jours cette fois-ci.

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Togo - Face à la presse ce lundi à Lomé, les leaders du mouvement « Jeunes républicains » (JR) ont dénoncé les actes de violences et d’incivisme qui émaillent les mouvements de débrayage de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) et ont appelé par la même occasion le gouvernement et la STT à s’asseoir pour discuter en vue de trouver des solutions aux revendications des travailleurs, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

« Nous jeunes républicains, nous estimons qu’il est temps pour les parties engagées dans ce bras de fer de mettre la balle à terre et que chacun revienne à la raison. Le radicalisme qui caractérise les propos des syndicalistes nous rappelle dangereusement une période noire dans notre histoire. Entre employeur et employé c’est seulement par le dialogue que le processus peut arriver », indique en substance la déclaration dudit mouvement.

Pour eux, les travailleurs togolais ont droit à l’activité syndicale, le droit au bien-être, « mais cela ne doit pas être une porte ouverte pour que s’instaure dans le pays un climat de non paix au regard des agitations et des scènes de violence vécues ces derniers temps », a laissé entendre Yao Mensah-Venyon, secrétaire national du mouvement des Jeunes Républicains (JR).

Pour lui, il est hors de question que la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) se dise « inflexible » pour ne pas envisager de faire des concessions au Gouvernement qui de son côté, doit arrêter de trouver dans les revendications des membres de la STT, une action qui sort du cadre légal du droit syndical.

« Nous disons que les revendications salariales ne doivent pas permettre à ce qu’il y ait un désordre partout où à chaque fois qu’il y a grève, les élèves, les petits enfants sont dans les rues. Nous disons aux jeunes républicains que la place des élèves ne se trouve pas dans la rue, les élèves doivent être dans les salles de cours, doivent être dans les bibliothèques qui au nom de la grève, sont fermées. Ils doivent rester à la maison pour réviser leurs leçons parce que pour nous l’école, c’est le socle même de la République », a martelé Adou Seydou, porte-parole des Jeunes républicains.

Selon lui, on va à l’école pour apprendre à sortir les valeurs de la République et non à faire de l’école, un endroit où on fait la propagation des « incivilités ».

Pour l’ancien président du Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET), les parents d’élèves doivent également jouer leur rôle.

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