Après les troubles survenus ces derniers jours à Dapaong, le gouvernement a indiqué mardi soir que toutes les dispositions seraient prises pour faire respecter l’ordre public et combattre les dérives préjudiciables à la paix sociale.
Le communiqué officiel relate les incidents dont la responsable est imputable à la STT (Synergie des travailleurs du Togo), une centrale syndicale qui multiplie les mouvements de contestation afin d’obtenir satisfaction sur un certain nombre de revendications alors même que des discussions ont été entamées avec les autorités pour rechercher des solutions concertées et durables, si possible dans le calme et la sérénité.
La STT, après avoir quitté la table des discussions avec le gouvernement, s’est engagée dans la voie des manifestations et d’actions violentes’, souligne le communiqué qui revient sur plusieurs incidents depuis le 12 mars à Dapaong et à Tône.
Blocage des principaux axes routiers, manifestation en faveur d’un candidat à l’élection présidentielle, vandalisme, menaces physiques contre une délégation ministérielle venue spécialement de Lomé, saccage de la préfecture de Tône, agression du préfet, tenue d’Assemblées générales de la STT dans des enceintes scolaires pendant les heures de cours, etc…
Un comportement qui n’a rien à voir avec le combat syndical.
‘Compte tenu de la gravité des récents incidents (…) le gouvernement condamne tous les actes et toutes les initiatives qui sont de nature à porter atteinte à la quiétude et à la paix sociale. Le gouvernement condamne les actes de destructions et les voies de fait et lance un appel au calme et à la retenue’, indique le texte.
Une enquête a été ouverte pour préciser les circonstances de ces évènements et les responsabilités.
Des évènements incompatibles avec l’Etat de droit.