Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Dapaong: Le film d’une journée violente entre manifestants, milices et forces de l’ordre
Publié le mercredi 18 mars 2015  |  Courrier d'Afrique


© aLome.com par Parfait
Nouveau dẻbrayage dans le secteur public, à l’appel de la Centrale STT. Des ẻlèves se sont invitẻs dans les rues, en rappelant des scènes de 2013.
Lomẻ, le 17 fẻvrier 2015, le long du Boulevard circulaire, le principal de la capitale: des ẻlèves du public rẻclament leurs professeurs en grève, en allant dẻloger leurs camarades d’ẻcoles privẻes.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier



Lundi 16 Mars 2015, la ville de Dapaong, située à environ 600 km au Nord de Lomé, est théâtre d’une violence inouïe entre la Synergie des Travailleurs du Togo, branche locale, et un groupe de jeunes armés de machettes, de gourdins cloutés et autres armes blanches. A la suite d’une première agression dimanche, les enseignants et les élèves ainsi que la population de Dapaong sont descendus dans les rues lundi pour en découdre avec les agresseurs et les forces de sécurité déployées dans la ville pour maintenir l’ordre.

Que s’est-il passé?

Selon nos sources, après l’incident de dimanche, les enseignants de la STT se regroupaient pour leur assemblée générale, mais c’est sans compter avec les milices armées de flèches et des arcs décidé de nouveau à envahir les lieux de la manifestation. Mécontents, des élèves sont descendus dans les rues pour empêcher que leurs enseignants soient encore blessés ou violentés par les milices. Durant toute la matinée, on a assisté, rapporte notre source, à un affrontement. Un milicien a été arrêté et fait otage. Des pneus ont été brûlés, la circulation sur la nationale numéro 1 a été longuement bloquée pendant de longues heures. On note des blessés graves admis au CHR de Dapaong.

Désamorcer la « bombe »

Craignant que le mouvement ne se généralise et atteigne les autres villes du pays, une situation qui lui serait fatale, le gouvernement décide d’envoyer une délégation de quatre ministres dont deux natifs de la localité. Il s’agit de Yark Damehane de la Sécurité et de la protection civile, du Gourdigou Kolani de la Fonction Publique.

Après avoir échangé avec les enseignants qui ont expliqué leurs difficultés La délégation gouvernementale a eu toute les difficultés se sortir de l’étau des élèves qui les accusaient d’être derrière les miliciens.

Selon les informations, c’est le manque de réponse concrète aux enseignants et surtout l’exigence des enseignants de discuter directement avec le ministre Florent Maganawé qui serait à l’origine des jets de pierres à l’endroit des autorités dépêchées dans la région. Le ministre de la Sécurité et de la protection civile serait même victime d’un jet de pierre.

Malgré la médiation de la délégation, la population Moba n’a toujours pas ruminé l’agression des milices, du coup le mouvement qui devrait rester dans le cadre syndical s’est généralisé. « Cette affaire n’est plus seulement celle des enseignants, mais de toute la population de Dapaong, a déclaré un enseignant natif de Dapaong. « Comment on peut agresser des enseignants inutilement ? », s’est –il demandé.

La décision du ministre de la Sécurité et de la Protection civile d’envoyer un détachement des forces de l’ordre pour dissuader les contestataires n’a pas eu d’effet. La détermination d’en découdre avec les miliciens a contraint à en croire un confrère d’une radio locale le gouvernement qui a décidé de fermer les écoles « temporairement » en vue de trouver une solution à la manifestation de rue. Car selon ce confrère les contestataires exigeaient le départ du préfet Mossi Yamba, militaire de son état.

La journée de mardi a été relativement calme, a t- on appris .

 Commentaires