Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Grève dans la fonction publique, la situation s’enlise insidieusement
Publié le mercredi 18 mars 2015  |  Togotopnews.com


© aLome.com par Parfait
La base de la STT s`insurge contre les menaces de sanctions disciplinaires dites illégales à l`encontre de fonctionnaires grévistes.
Lomé, le 12 mars, au CENTRE COMMUNAUTAIRE DE TOKOIN. Après sa grève du zȇle, les fonctionnaires togolais rẻunis au sein de la STT dẻcident de lancer un nouveau mot d`ordre de grève sur 5 jours cette fois-ci.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - La ville de Dapaong ressemblait fort à un théâtre de conflits ces derniers jours. Les populations de la ville en appui aux fonctionnaires et élèves ont affronté des forces de l’ordre dans les manifestations publiques. Ces derniers ont eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Aussi les manifestations des élèves sont-elles signalées dans plusieurs villes du pays notamment à Bassar, Badou, Sokodé, Kpalimé et Lomé


Le gouvernement dans la foulée a procédé à la fermeture des
établissements dans la ville de Dapaong.

La Synergie des travailleurs du togo ( Stt) ne décelant pas des signes de fléchissement au niveau du gouvernement, hausse le ton en remettant sur le tapis le doublement de la valeur indiciaire alors que le mouvement a faibli sur cette revendication entre temps. La Stt demande par ailleurs, la démission du Ministre des enseignements primaire et secondaire.

Le gouvernement est de son côté formelle, en ce qui concerne la limite à franchir. Pour le ministre Gibert Bawara, le gouvernement n’est pas dans la posture de discuter exclusivement avec la Stt, comme elle le demande. Encore moins, accéder à la demande de révocation du ministre Florent Maganawè.

Parallèlement, une menace de licenciement formulée par des ministres du gouvernement plane sur la tête des enseignants grévistes qui en tout état de cause ne se laisseront pas faire. Peut être à ce niveau, ils demanderont la démission du Chef du gouvernement puis du Président de la République.

Le moins qu’on puisse dire actuellement, un bras de fer qui risque de dégénérer oppose les travailleurs et le gouvernement. Les Togolais espèrent qu’un troisième larron surgisse pour concilier les positions avant qu’il ne soit trop tard.

 Commentaires