Des femmes auxiliaires et actrices de la justice au Togo ont entretenu une conférence-débat le samedi 14 mars dernier. Cette rencontre pour commémorer la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars et par ricochet faire connaître à la femme ses droits et devoirs pour mieux les défendre.
Les articles 159 du code de enfants et 233 du code de la personne et de la famille, obstacle ai principe du double juridiction ?
C'est autour de cette principale thématique aux allures d'une interrogation que les femmes juristes (avocates, notaires, huissiers, greffiers etc.) ont peint la bribe de crises qui surgit dans l'interprétation et l'application de ces textes soit chez le juge des affaires matrimoniales soit chez le juge de l'enfant en cas de conflits dans le couple avec un penchant pour les droits de la femme.
" Ces deux textes nous posent un tout petit peu de problèmes dans la mesure où dès que le juge aura rendu sa décision dans l'intérêt supérieur de l'enfant,et l'autre qui aura perdu le procès ne pourra plus faire recours devant la cour d'appel" a indiqué Me Christine Ekoue-Kouvahey avant de terminer sur une note d'espoir que les juges s'entoureront d'experts en la matière pour pouvoir rendre une décision qui arrange les deux parties: le père et la mère.
Autre thématique développée au cours de cette conférence-débat est la situation de la femme togolaise 20ans après la conférence de Beijing (Chine) sur la femme ou les rapports "femme-progrès social dans le monde ont été abordés.