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Les victimes des violences d’avril 2005 en sit-in ce matin
Publié le mercredi 18 mars 2015  |  icilome


© aLome.com
La repression sauvage de la manifestation du CST


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Togo - Ils seront tout à l’heure en sit-in devant le ministère de la Justice à Lomé. Eux, ce sont les personnes victimes des actes de violence lors de la présidentielle d’avril 2005. Ils réclament justice.

Parmi eux, il y a des gens qui portent encore des balles dans leur corps, des gens qui ont le pied ou la main coupé, des familles qui ont perdu leurs êtres chers. Ils ont, avec l’aide des avocats, déposé des plaintes devant des tribunaux nationaux, mais jusqu’alors, rien n’est fait.

« Nous avons déposé des plaintes à Lomé, Aného, Amlamé, Atakpamé et dans d’autres villes du pays, mais ces plaintes ne sont jamais instruits », a indiqué M. Spero, président du Collectif des associations pour la lutte contre l’impunité (CACIT).

Entre-temps, l’association avait saisi la Cour de justice de la CEDEAO. Cette dernière a enjoint le Togo d’instruire les plaintes, afin d’apaiser les victimes. Mais cette décision de la cour communautaire est restée lettre morte.

Dans ses recommandations, la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) a demandé des réparations pour les victimes de 2005. Mais toujours rien.

Toute chose qui fait dire aux responsables de CACIT et aux victimes que l’Etat togolais se moque d’eux. « Nous ne pouvons pas continuer par regarder ces gens qui continuent de souffrir. Il faut qu’on commence les instructions et que la justice puisse s’occuper des dossiers », a souligné M. Spero.

Cependant, des doutes subsistent autour de la manifestation de ce matin. Puisque le président de la Délégation spéciale de la ville de Lomé, le Contre-Amiral Fogan Adegnon a demandé aux organisateurs d’aller faire le sit-in à la plage plutôt que devant le ministère de la Justice.

« Nous ne pouvons pas aller lire notre message face à la mer et revenir ensuite au ministère pour le remettre à qui de droit. Nous devons rester devant le ministère pour livrer notre message. C’est ce qui, à notre sens, est la meilleure procédure », a ajouté le président du CACIT.

Il a renchéri ensuite : « Notre manifestation est pacifique. Elle n’aura aucun impact sur les activités dans la zone. Nous serons devant le ministère ce matin ».

I.K.

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