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Les victimes des répressions de 2005 au Togo empêchées de tenir un sit-in ce matin devant le ministère de la Justice‏
Publié le mercredi 18 mars 2015  |  CACIT-TOGO


© Autre presse par DR
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Les victimes des répressions de 2005 suivis par le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) ont été empêchées de tenir ce matin un sit in devant le ministère de la Justice chargé des
Relations avec les Institutions de la République.

C’est un dispositif d’une trentaine de policiers et gendarmes qui a barricadé la devanture du ministère avec pour consigne aux organisateurs de la manifestation « votre sit-in interdit ici, et nous ne pouvons pas vous autoriser à le faire, ce sont des consignes que nous avons reçues», a déclaré le porte-parole de la police.

Au terme d’une trentaine de minutes de négociations et n’ayant pas eu gain de cause pour rencontrer le ministre afin de lui remettre les doléances des victimes, le Président du CACIT Spéro MAHOULE s’est
adressé à la presse en signifiant sa désolation en ces termes : « C’est déplorable que nous soyons dans un Etat de droit et qu’on nous refuse de manifester pacifiquement pour attirer l’attention du
ministre de la justice chargé des Relations avec les Institutions de la République sur la situation des victimes de 2005 qui continuent par souffrir dans leur chair ».

Ces propos du Président du CACIT ont laissé place à la déclaration du porte parole des victimes M. Akpeko qui a rappelé que leur action de ce jour vise à demander l’exécution de la décision de la Cour de
Justice de la Communauté CEDEAO rendue le 03 juillet 2013 et d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les souffrances des victimes des violences politiques de 2005.

En effet en 3 juillet 2013, la Cour de Justice de la Communauté CEDEAO a rendu un arrêt dans lequel elle demandait à l’Etat togolais «d’instruire instamment les plaintes des victimes de 2005 ».

A ce jour, aucune mesure ni disposition n’a été encore prise malgré les multiples démarches effectuées par les victimes pour rentrer dans leur droit.

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