Togo - La culture est un ciment de l'identité, une source de dignité. Cependant, lorsque les vies humaines sont en jeu, le patrimoine culturel est considéré comme une préoccupation secondaire. Or leurs destructions affectent les communautés à long terme car ils sont difficiles à reconstruire. D'où l'obligation aux Etats de ratifier Convention de Haye pour la protection des biens culturels, en cas de conflits armés.
C’est donc pour amener le Togo à ratifier cette convention que
l’Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la
culture (Unesco) en partenariat avec le ministère de la communication, de la culture, des arts et de la formation civique a organisé à Lomé, les 17 et 18 mars, un atelier en vue de sensibiliser les décideurs et les différents acteurs impliqués dans la chose culturelle sur la question.
Lors de cet atelier les députés, les représentants des forces armées, les représentants des associations à caractère culturel ont été entretenus sur « la nécessité de protéger les biens culturels en cas de conflits armés », « les catégories de biens à protéger selon la Convention de la Haye », « les obligations des forces armées et mesures de sauvegarde préconisées », « le rôle de l'Unesco dans la mise en œuvre des conventions culturelles ».
Selon le Secrétaire Général de la commission nationale pour l'Unesco, M.Akoété Kougblénou, cette ratification "sera l'acte officiel de reconnaissance de la convention et d'engagement des plus hautes autorités à la mettre en œuvre".
A l’ouverture de l’atelier, la Ministre de la communication, de la
culture, des arts et de la formation civique, Mme Anaté Kouméalo a rappelé l'importance du patrimoine culturel pour une communauté et la responsabilité qui incombe à chacun individuellement et collectivement d'être les garants de la pérennité de ces richesses.