Dans un communiqué qu'il a rendu public mardi, le gouvernement togolais a clairement accusé la Synergie des travailleurs du Togo (STT) de sortir du cadre syndicale de par la virulence de ses actions qui ont créé une situation intenable à Dapaong ces derniers jours.
Les autorités ont reproché à la STT d'initier des actions violentes depuis son départ de la table de négociation. Ainsi, le gouvernement a fait savoir que dans la matinée du 12 mars 2015, en exécution des consignes de la STT de Tône, des élèves des lycées Nassablé et Dapaong ville 2 ainsi que certains enseignants et des élèves des établissements environnants, ont occupé et organisé des sit-in sur la nationale n°1. Le gouvernement affirme que les manifestants ont scandé le nom d'un des candidats à l'élection présidentielle du 15 avril prochain qu'ils disent soutenir.
"Outre le blocage de la circulation, cette manifestation a donné lieu à des débordements et des dérapages préoccupants. En lieu et place des revendications touchant à l’amélioration de la vie scolaire et du système éducatif, les élèves se sont mis à scander leur soutien à l’un des candidats à l’élection présidentielle du 15 avril 2015", peut-on lire dans le communiqué.
Relatant les faits qui se sont produits à Dapaong, le gouvernement indique que les manifestants se sont attaqués à chaque fois que l’occasion le leur permet, aux biens publics, notamment la Direction régionale de l’éducation des savanes, les bureaux de la préfecture et l’hôtel de Dapaong et même à des personnes physiques comme le directeur de l’école primaire publique du camp gendarmerie, le préfet de Tône légèrement blessé après avoir été agressé. ... suite de l'article sur Autre presse