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La belle leçon de Kafando-Zida à Faure Gnassingbé
Publié le jeudi 19 mars 2015  |  togo.infos


© AFP par DR
Michel Kafando, président de la transition du Burkina Faso


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Le Burkina Faso, pays en crise, totalement instable à tous égards, vient de consacrer cette semaine, 40 millions d’euros soit plus de 25 milliards de fcfa au secteur de la santé dans un programme d’urgence.

Ce fonds vient en addition au budget annuel conséquent déjà alloué à la santé.

Voilà un acte d’Etat qui illustre avec élégance le sens de responsabilité et même d’humanisme d’un dirigeant consciencieux et visionnaire.

L’équipe de la transition au Burkina Faso ne s’est même pas posée de question un seul instant, elle a agi alors même qu’elle avait toute la latitude de se cacher derrière la crise ou le fait qu’elle n’est là que pour une transition et ne s’occuper que des questions politiques et de l’organisation de l’élection présidentielle.

Michel Kafando et le colonel Zida auraient même pu se focaliser sur le remplissage de leurs propres poches surtout qu’ils n’ont qu’un temps éphémère à passer au sommet de l’Etat. Mais ils ont choisi la voie du salut, de la responsabilité, du bon sens et de l’humanisme.

Main dans la main, les deux hommes ont décidé de travailler pour cicatriser les plaies de la crise et les dérives de Fo Blaise en vue de donner un nouveau souffle au peuple burkinabè.

En revanche ici au Togo, alors même que nos dirigeants s’évertuent à affirmer à qui veut les entendre que le Togo n’est pas en crise, ils choisissent cruellement d’amputer 25 milliards aux secteurs de la santé et de l’éducation sur le budget 2015.

Eux qui s’accrochent au pouvoir depuis 50 ans ne sont pas encore repus pour pouvoir s’occuper du peuple.

Le Prince et ses amis préfèrent de loin dilapider les deniers publics pour leurs campagnes électoralistes, pour des propagandes politiques, se remplir les poches, entretenir des maîtresses, effectuer des voyages de villégiature et arroser des réseaux mafieux dans le monde diplomatique ou ailleurs.

A la place de leur cœur, ils ont certainement placé des pierres qui n’entendent plus raison.

Sinon comment peut-on s’expliquer qu’un régime qui se réclame du peuple puisse fouler aux pieds les règles élémentaires de la décence au point de manquer aussi cruellement d’égard vis-à-vis des travailleurs de l’administration publique ?

Vraiment le monde s’effondre au Togo. Pendant ce temps, ils allouent des milliards à des secteurs superflus qui n’ont aucun impact direct sur le devenir du peuple.

Ils multiplient des bévues politiques, judiciaires et autres qui coûtent extrêmement cher au trésor public ; et lorsque le peuple réclame, lorsque les travailleurs s’insurgent contre leurs dérives et leurs fausses promesses, ils leur envoient des miliciens, des forces de l’ordre et de sécurité pour les mater dans une violence implacable. Qui peut comprendre cette logique ?

Qui peut comprendre qu’un dirigeant responsable puisse rester indifférent à des mouvements de grève qui paralysent toute l’administration y compris les hôpitaux et centres de santé. Le Prince peut-il compter le nombre de togolais qui sont morts par faute de soins médicaux à cause justement des mouvements d’humeur des travailleurs ?

Mais oui. Puisque leurs enfants, leurs familles n’ont rien à cirer avec les centres de santé et les hôpitaux au Togo, naturellement ils sont loin de se sentir concernés par le désarroi des togolais. Pour un mal de tête ou de ventre, les Jets privés sont là pour les conduire de façon expresse à Paris pour leurs soins.

Comment peuvent-ils alors comprendre tout le mal que le peuple ressent lorsqu’il y a un mouvement d’humeur comme c’est le cas en ce moment partout au Togo ?

C’est affreux et totalement inhumain ce que nos dirigeants nous servent dans ce pays. Et c’est encore eux qui s’affolent et courent derrière le fauteuil présidentiel auquel ils s’accrochent comme à une planche de Salut, tout cela sans morale ni bon sens. Vraiment pitié !!!!!


C’est à se demande s’ils suivent au moins les informations pour comprendre un peu le mouvement actuel du monde. La CEDEAO et l’UEMOA recommandent que chaque pays membre consacre au moins 15% de son budget au secteur de la santé. Ici non seulement l’on est à 6% mais encore ce budget est rogné tous les ans sans raison et au grand désarroi des médecins et l’ensemble du corps médical.



Que veulent-ils faire finalement du Togo et des togolais ? Il ne leur reste finalement qu’à vendre ce pays pour que tout le monde soit enfin tranquille.




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