Au Togo, le tout nouveau Code de bonne conduite du journaliste ne fait pas l’unanimité. L’organisation Patronat de la presse togolaise (Ppt) conteste ce document qui a été officiellement signé ce 13 mars 2015 entre plusieurs parties. Il s’agit notamment de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et des organisations professionnelles de la presse togolaise : Observatoire togolais des médias (Otm), Union des journalistes indépendants du Togo (Ujit) et Conseil national des patrons de presse (Conapp).
Le Patronat de la presse togolaise dénonce la Haac qui ne l’a pas associé à la préparation du Code de bonne conduite du journaliste, document qui servira de guide professionnel pour la couverture de la prochaine élection présidentielle dans le pays. Par ailleurs, le Ppt estime que le « code de bonne conduite ne saurait se substituer au code de la presse, au code de déontologie qui constituent les références légales dans l’exercice du journalisme, encore moins les textes relatifs aux élections contenus dans la constitution et le code électoral ».
Pourtant, ledit code, qui tient en 13 articles, rappelle certaines règles et principes à respecter pour bien couvrir une élection. Ce sont par exemple le sens de responsabilité du journaliste, l’exactitude et le refus de l’exagération, la rédaction des articles impartiaux et équilibrés ainsi que la protection du journaliste en reportage.