Lomé (Togo) - La Coalition «Arc-en-ciel», un regroupement de l’opposition togolaise, souligne l’urgence pour «la classe politique de se retrouver pour trouver des solutions consensuelles aux problèmes en suspens», dans le cadre du processus devant mener aux élections législatives.
«La Coalition +Arc-en-ciel+ n'entend pas aller à ces élections si la question de la représentation de l'opposition dans les Commissions électorales locales indépendante (CELI) et dans les bureaux de vote n'est pas réglée, si le nombre et la situation géographique des bureaux de vote ne sont pas clairement établis, et si une solution acceptable n'est pas trouvée à la question du vote par procuration», indique dans une déclaration, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinateur général de la Coalition.
« Les formations politiques de l'opposition ont encore du mal à mener des activités dans certaines parties du territoire, notamment à Kara où la présentation des candidats d'Arc en Ciel à la population, samedi 29 juin, a été perturbée par des individus se réclamant du pouvoir», a par ailleurs déploré Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson. Elle a dénoncé le fait que le code électoral devant régir les élections n'est toujours pas accessible.
«La coalition ne peut comprendre dans ces conditions l'entêtement du pouvoir à organiser des élections le 21 juillet», a-t-elle encore dit.
La coalition exige, par ailleurs, le rééquilibrage de la CENI ainsi que la suppression des votes par procuration et par anticipation pour limiter les fraudes énormes qu'ils engendrent. Elle demande aussi l'accroissement du nombre des représentants de l'opposition dans les Commissions électorales locales indépendantes (CELI).
La Coalition estime par ailleurs que «la CENI est incapable de dire le nombre exact de bureaux de vote et leur localisation géographique».
