Réagissant mercredi sur l’agitation sociale que connait le Togo en ce moment, l’Union des Forces de Changement (UFC) relève que ces mouvement fragilisent la paix et la réconciliation nationale, pour lesquelles elle a souscrit à l’accord de partage de pouvoir avec le RPT/UNIR en mai 2010.
A la suite des violentes manifestations de Dapaong avec des destructions de biens publics, l’UFC a exprimé sa préoccupation à travers un communiqué et se dit convaincue que le Togo a besoin d’un climat apaisé pour s’atteler aux tâches de développement économique, et mieux assurer le bonheur du Togo et de ses forces vives.
« Le fragile équilibre que le pays a retrouvé grâce à la reprise des investissements et de la coopération avec les partenaires techniques et financiers risque d’être remis en cause, si le climat actuel de méfiance marqué par des revendications sociales tendues, perdure », écrit Pierre Jimongou, le Secrétaire général du Parti.
La formation politique de Gilchrist Olympio exhorte le gouvernement et la Synergie des Travailleurs Togolais ainsi que les autres centrales syndicales à privilégier le dialogue, dont ne manqueraient pas de sortir des décisions responsables et mutuellement avantageuses pour les différentes parties, s’il se déroule dans la sincérité.
« La longue crise que le Togo a connue ne peut être surmontée que si les uns et les autres acceptent des sacrifices pour que soit reconstruit le potentiel productif du pays, dont dépendent sa prospérité et le confort légitime auquel aspirent les travailleurs », peut-on lire dans le Communiqué.
A cet effet, l’UFC rappelle que dans sa nouvelle vision politique, elle privilégie la tolérance, la recherche du consensus et l’esprit de sacrifice pour donner les meilleures chances à la Paix et à la Réconciliation.
« Puisse cet esprit de sacrifice inspirer les protagonistes de la crise sociale actuelle dans leurs actes pour la sauvegarde des intérêts du peuple togolais », conclu l’ancien premier parti de l’opposition.