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Les victimes de la répression militaire de 2005 toujours déterminées
Publié le vendredi 20 mars 2015  |  Togo Breaking News


© aLome.com par Parfait
Le CACIT n`a pas pu exprimer sa colère devant le ministère de la Justice, sous forme de sit-in.
Lomé, le 18 mars 2015. Devant le ministère de la Justice, des victimes des violences électorales 2005 ont été empêchées de manifester leur colère face à l`inertie de la Justice togolaise devant leurs plaintes introduites voici une décennie.


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Malgré qu'elles aient été empêchées par la police, les victimes des répressions de 2005 suivies par le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) ont tenu un sit in devant le ministère de la justice chargé des Relations avec les Institutions de la République.

Alors qu'elles commencent par arriver sur les lieux, c'est un dispositif d’une trentaine de policiers et gendarmes qui a barricadé la devanture du ministère. Après une trentaine de minutes de négociation, les tentatives resteront sans suite et les organisateurs n'ont pas pu rencontrer le ministre afin de lui remettre les doléances des victimes.


« c’est déplorable que nous soyons dans un Etat de droit et qu’on nous refuse de manifester pacifiquement pour attirer l’attention du ministre de la justice chargé des Relations avec les Institutions de la République sur la situation des victimes de 2005 qui continuent par souffrir dans leur chair », a déclaré , le Président du CACIT, Spéro MAHOULE.

Pour sa part, le porte parole des victimes M. Akpeko a rappelé que leur action vise à demander l’exécution de la décision de la Cour de Justice de la Communauté CEDEAO rendue le 03 juillet 2013 et d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les souffrances des victimes des violences politiques de 2005.

Le 3 juillet 2013, la Cour de Justice de la Communauté CEDEAO a rendue un arrêt dans lequel elle demande à l’Etat Togolais « d’instruire instamment les plaintes des victimes de 2005 ».

Près de deux ans après, aucune mesure ni disposition n’a été encore prise malgré les multiples démarches effectuées par les victimes pour rentrer dans leur droit.

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