pour le jeudi 27 juin, la réunion du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Boxe s’est finalement tenue le 29 juin dernier à Lomé dans la capitale togolaise le 30 juin dernier, les présidents des commissions d’Arbitrages ont pris de témoin. Des sommités du noble art se sont retrouvées sur ces deux jours pour plancher sur les problématiques qui constituent des obstacles au développement de la discipline sur le continent.
La Fédération Togolaise de Boxe (Fétoboxe) dont le président, Azzad Kelani Bayor occupe le poste de Secrétaire Général de la CAFB a été l’hôte de la réunion annuelle du Comité Exécutif de l’instance. Sept autres pays dont les fédérations de boxe sont affiliées à la CAFB ont également fait le déplacement de Lomé. Au menu des discussions, la participation des pugilistes africains aux compétitions internationales, les aspects techniques de la discipline mais aussi et surtout la question du financement de ces participations. Azaad Kelani Bayor dans son mot de bienvenue a structuré ses propos autour de quatre axes à « l’heure du bilan » comme il l’a indiqué. Pour lui l’identification des objectifs à atteindre, la reconnaissance des défis du moment, la conduite de réflexions sur la compétitivité de la boxe africaine et la reconnaissance des faiblesses sont pour lui le début de la renaissance du noble art africain « La prise en compte de nos faiblesses est le début de la sagesse » a-til déclaré devant ses pairs.
Le Docteur Abdellah Bessalem, président de la CAFB y est aussi allé de son discours, il a en premier déploré le manque de soutien des pouvoirs publics « Les pouvoirs publics n’accordent pas d’importance à la boxe de leur pays » a-t-il indiqué. On peut citer en exemple, le cas du Togo où un montant de 800 millions de FCFA a été amputé aux fédérations sportives a été le sujet des discussions. Les participants à cette réunion annuelle de la CAFB ont décidé d’œuvrer à une meilleure représentativité des pugilistes africains aux compétitions internationales. Cela passera notamment par la recherche de financement afin de leur fournir en amont la meilleure préparation possible. Il s’agira de tabler sur les talents et les potentialités des tout meilleurs sur le continent. Les fédérations membres de la CAFB devront mutualiser leurs efforts et ne plus se lancer dans des actions individuelles. « C’est le boxe africaine qui doit être portée vers le haut et pour cela nous devons unir nos forces, ce n’est plus une question de pays » a laissé entendre l’un responsables de la CAFB.
En l’absence du Ministre des Sports et de son représentant, l’honneur est revenu au président du CNOT, Auguste Dogbo de prononcer le discours d’ouverture. Il a promis le soutient de son institution à toutes les disciplines sportives, y compris la boxe.
Une réunion des présidents des commissions d’arbitrage des pays membres de la CAFB a également eu lieu dans le cadre de ces travaux le 30 juin dernier.