L’Union des Forces de Changement (UFC) se prononce sur la crise sociale qui secoue le Togo, depuis quelques mois. Ces agitations sociales, à en croire un communiqué rendu public mercredi par le parti de l’ex-opposant historique Gilchrist Olympio, «fragilisent la paix et la réconciliation nationale, pour lesquelles il dit avoir souscrit à l’accord de partage du pouvoir avec le RPT/UNIR».
En effet, la ville de Dapaong a connu de violentes manifestations, suite au mot d’ordre de grève lancé par la Synergie des Travailleurs Togolais( STT), une Centrale syndicale, qui a déposé, depuis 2013, une plate-forme de revendications, sur la table du gouvernement togolais.
«Le fragile équilibre que le pays a retrouvé, grâce à la reprise des investissements et de la coopération avec les partenaires techniques et financiers, risque d’être remis en cause, si le climat actuel de méfiance marqué, par des revendications sociales tendues, perdure », souligne le communiqué signé par le Secrétaire Général Pierre Sambiani Jimongou.
L’UFC exhorte donc le gouvernement et la STT, ainsi que les autres centrales syndicales, à privilégier le dialogue, «dont ne manqueraient pas de sortir des décisions responsables et mutuellement avantageuses pour les différentes parties, s’il se déroule dans la sincérité».
Le parti «jaune» propose que les acteurs de la crise sociale «acceptent des sacrifices pour que soit reconstruit le potentiel productif du pays, dont dépendent sa prospérité et le confort légitime auquel aspirent les travailleurs».