Togo - En effet, il y a déjà un mois consacré à Notre-Dame, le mois de mai, pendant lequel nous lui exprimons tous les sentiments de notre filiale affection, notre confiance et notre plus profond respect.
Mais en ce mois d’octobre, l’Eglise honore plus particulièrement Marie comme celle qui nous obtient les victoires dans les situations les plus difficiles.
Déjà, au temps de saint Dominique, en 1213, c’est grâce au Rosaire que fut gagnée la bataille de Muret, menée par Simon de Montfort contre l’armée albigeoise (c’est-à-dire la dangereuse hérésie cathare).
C’est encore par la prière du Rosaire que le pape St Pie V (qui était dominicain) a obtenu la victoire sur les Turcs à Lépante, le 7 octobre 1571. Et c’est pourquoi il a institué à cette date la fête du très Saint Rosaire, appelée encore Notre-Dame des Victoires.
Une autre victoire encore a été gagnée grâce à la récitation du Rosaire, c’est la délivrance de l’Autriche de la menace communiste, en 1947.
Ainsi, le Rosaire est l’arme des combats de Dieu, une arme toute pacifique, reçue par Saint Dominique des mains de Marie. A toutes les époques, il a été l’instrument des cœurs apostoliques.
Par le Rosaire, aujourd’hui, ne pouvons-nous pas espérer vaincre l’immense indifférence d’un monde sans espérance et conduire les âmes au Paradis de Dieu ?
Que faire en ce mois du Rosaire ?
Il est très possible de ne réciter le Rosaire qu’en partie,
une seule série de mystères à la fois, ou même une seule dizaine de chapelet.
En ce mois du Rosaire, disons tous, en famille, notre chapelet. Le pape Jean-Paul II le demandait avec insistance :
Le Rosaire, lentement récité et médité en famille, en communauté, personnellement, vous fera entrer peu à peu dans les sentiments du Christ et de sa Mère, en évoquant tous les évènements qui sont la clé de notre salut.
(Jean-Paul II, homélie, le 6 - 05 -1980)