Quelque 750 nouveaux jeunes volontaires retenus dans le cadre du Programme de Promotion du Volontariat National (PROVONAT), ont prêté serment mardi à Lomé lors d’une cérémonie présidée par Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes en présence de certains de ses collègues, a constaté l’Agence Savoir News.
Plusieurs autres personnalités dont Mme Khardiata Lo Ndiaye, Coordonnatrice résidente du Système des nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Togo, ont aussi assisté à cette cérémonie.
C’est la sixième vague de volontaires nationaux retenus dans le cadre du PROVONAT, depuis son lancement en septembre 2011. Au total 3.530 volontaires prennent part ainsi à ce Programme.
Ces volontaires nationaux sont des jeunes diplômés et primo-demandeurs d’emploi issus de plusieurs secteurs : l’agriculture, la santé, les sciences économiques, juridiques, sociales, de gestion, la communication, le secrétariat etc...
Selon la ministre du développement à la base, le PROVONAT a su prouver son efficacité quant à la mobilisation des jeunes au service de développement socio-économique de leur pays.
Ces jeunes volontaires nationaux viennent de toutes les régions du Togo pour appuyer la société civile et les administrations publiques avec dévouement, humilité, honnêteté et professionnalisme, a souligné Mme Tomégah-Dogbé.
"Tout en participant au développement de leur communauté, ces jeunes acquièrent, plus qu’une première expérience professionnelle, un passeport pour l’insertion. A titre illustratif, 28 % des 300 premiers volontaires ont d’ores et déjà quitté le volontariat pour un emploi décent. Nous sommes fiers de ces jeunes, qui ont su capitaliser leur expérience de volontaires et la transformer en véritable acquis pour leur vie professionnelle. Et nous sommes persuadés que les autres ne tarderont pas à trouver un emploi", a-t-elle indiqué.
A en croire la ministre, les résultats enregistrés par le PROVONAT sont l’œuvre de plusieurs acteurs.
"En premier lieu, il faut noter que cette initiative a bénéficié d’une attention particulière du Chef de l’Etat et de tout le gouvernement, qui lui a permis de disposer d’un soutien technique et financier considérable. Plus de 4 milliards de FCFA en 3 ans rendus disponibles par l’Etat. Beaucoup de ressources ont été mobilisées par des partenaires techniques et financiers, plus particulièrement le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)", a ajouté Mme Tomégah-Dogbé.
Elle a profité de l’occasion pour annoncer la mise en place prochainement, d’un nouveau volet de promotion de volontariat des jeunes déscolarisés et semi-scolarisés
Baptisé "PROVONAT-JDS", ce programme ciblera les jeunes déscolarisés et semi-scolarisés de 15 à 35 ans.
"Ce programme aurait pour ambition de mobiliser 5.000 jeunes par an sur des travaux d’intérêt national ou communautaire. Il offrirait à ces jeunes un cadre pour se former aux valeurs citoyennes, au travail bien fait et planifier leur insertion socioprofessionnelle, soit en s’engageant dans l’apprentissage, ou en initiant une activité génératrice de revenu", a-t-elle précisé.
Pour la Représentante résidente du PNUD au Togo, le volontariat est un moyen par excellence de mobilisation des ressources humaines, intellectuelles et physiques.
"Notre partenariat ici au Togo, est exemplaire. Et je me réjouis que le PROVONAT ait été cité en exemple récemment dans l’une des plus grandes réunions internationales. Ce progamme a été plébiscité, cité et distingué", a-t-elle indiqué.
Ce programme a été cité en exemple lors de la cinquième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD V), tenue en juin dernier à Yokohama.
Le PNUD a accompagné le PROVONAT à tous les niveaux : au niveau institutionnel pour la mise en place du projet et des structures, la mise en place du programme de formation et l’ensemble du processus qui permet le recrutement, la formation et le déploiement des volontaires, a rappelé Mme Khardiata Lo Ndiaye.
Le PNUD a appuyé ce programme à hauteur de 235.000 dollars en 2012. En 2011, le PNUD avait injecté 130.000 dollars. FIN